« Le nombre total d’avions potentiellement affectés, tant en production qu’en service, diminue jour après jour, avec la progression des inspections qui permettent d’identifier ceux qui nécessitent une action spécifique », a déclaré un porte-parole de l’entreprise dans un message envoyé à l’AFP, après des informations divulguées par Bloomberg et Les Echos.
Ce chiffre de 628, mentionné par les médias, est « une estimation du nombre maximum » d’avions susceptibles d’être inspectés, « ce qui ne signifie pas que tous soient forcément affectés » par les problèmes, a déclaré l’entreprise.
Airbus « est en train d’inspecter tous les avions potentiellement affectés, sachant que seule une partie d’entre eux nécessitera une intervention », a-t-il ajouté.
Le constructeur aéronautique a annoncé lundi avoir trouvé des « problèmes de qualité » dans les panneaux métalliques destinés à son appareil de couloir unique, précisant qu’ils avaient « été identifiés et circonscrits ».
La révélation du problème a été faite quelques jours après avoir lancé une alerte, également sur les A320, pour le remplacement urgent d’un programme informatique de commande vulnérable aux radiations solaires.
Cette mesure a été prise après un incident fin octobre, aux États-Unis, lorsqu’un avion de JetBlue, reliant Cancun, au Mexique, à Newark, près de New York, a dû effectuer un atterrissage d’urgence à Tampa, en Floride, après avoir soudainement piqué vers le bas.
Airbus, qui a conseillé à ses clients de « stopper immédiatement les vols » d’environ six mille appareils, a rapidement agi sur des milliers d’aéronefs vendredi et samedi, ce qui a atténué les craintes de perturbations majeures dans le trafic aérien mondial.
L’A320, dans ses nombreuses variantes, est l’appareil commercial civil le plus vendu au monde. Lancé sur le marché en 1988, il avait vendu 12 257 exemplaires jusqu’à fin septembre.
