AIMA va résoudre les dossiers en suspens des ‘visas dorés’ l’année prochaine.

AIMA va résoudre les dossiers en suspens des 'visas dorés' l'année prochaine.

« L’année prochaine, nous allons résoudre les dossiers restants que, pour des raisons d’équité sociale, nous avons laissés pour la fin, qui sont ceux qui paient le plus, les visas ‘dorés' », a déclaré António Leitão Amaro au parlement, lors du débat sur la proposition du Gouvernement pour le Budget de l’État pour 2026 (OE2026), justifiant les 85 millions d’euros de recettes propres de l’AIMA en 2026.

Le ministre a soutenu que « dans l’échelle des valeurs morales », le Gouvernement a décidé « d’abord de répondre à ceux qui sont plus pauvres » et « plus vulnérables », qui étaient les immigrants avec une manifestation d’intérêt, puis a résolu la question des citoyens de la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP) et « en troisième ceux qui ne pouvaient pas rendre visite à leur famille, qui étaient ceux avec les cartes expirées ».

« Ce n’est qu’après avoir traité tous ces cas que nous laissons les plus riches à la fin de la file », a-t-il souligné, en soulignant que « l’année prochaine, une grande partie des autorisations de résidence pour activité d’investissement [visas ‘dorés’] vont être résolues et vont payer ce montant en taxes ».

Rendant compte des mesures de l’exécutif en matière d’immigration, Leitão Amaro a souligné qu' »il n’y a pas eu depuis plus d’une décennie un Gouvernement aussi rigoureux et surtout qui ait eu une charge et un héritage aussi lourds de passer du désordre, du manque de rigueur et du manque de contrôle au rigueur, ordre et contrôle toujours avec dignité et humanisme ».

Le ministre a indiqué que 93 % des dossiers liés à la régularisation des immigrants dans le pays sont résolus, soutenant qu' »il n’a jamais » été vu « au Portugal un État, en si peu de temps, résoudre un encours de dépendances de cette ampleur et avec cette rapidité ».

« C’est la plus grande opération de régularisation, ce qui signifie aussi de sécurité parce que nous avons contrôlé 500.000 casiers judiciaires, des personnes dont nous avons recueilli les données biométriques, que nous savons qui elles sont, où elles sont et ce qu’elles font », a-t-il précisé.

Dans la partie finale du débat, le secrétaire d’État Adjoint à la Présidence et Immigration, Rui Armindo Freitas, a rendu compte du nombre de dossiers existants à l’AIMA lorsque, en septembre de l’année dernière, la structure de mission a été créée pour traiter les dossiers en suspens des immigrants.

Selon le secrétaire d’État, il y avait environ un million de dossiers en suspens, dont 446.921 étaient des manifestations d’intérêt, 215.000 renouvellements des Autorisations de Résidence (AR) CPLP attribuées automatiquement et sans vérification du casier judiciaire, 374.000 renouvellements de l’AR et 184.000 concernant le regroupement familial.

Rui Armindo Freitas a avancé encore que « d’ici la fin de l’année » le statut des manifestations d’intérêt sera « totalement résolu ».

[Mise à jour à 21h14]