L’AHRESP affirme dans un communiqué que « les entreprises restent sous pression en raison des coûts de production élevés, de la charge fiscale sur les revenus du travail, des charges financières associées aux prêts contractés pendant la pandémie, et des difficultés à recruter des travailleurs ».
Dans ce contexte, l’association a élaboré un ensemble de 13 mesures destinées au secteur qu’elle souhaite voir réalisées lors de la prochaine législature. Parmi ces mesures, on trouve la restauration du taux intermédiaire de TVA sur toutes les boissons encore exclues, telles que les boissons gazeuses et alcoolisées, ainsi que la réduction de la Taxe Sociale Unique (TSU).
Une autre proposition concerne les programmes de dynamisation pour les territoires à faible densité, avec un accent particulier sur les micro et petites entreprises des secteurs de la restauration et de l’hébergement, en vue d’un « allègement effectif et généralisé des taux et impôts, profitant aux entreprises et aux citoyens exerçant une activité ou résidant dans les communes de ces territoires ».
Il existe également des mesures dans le domaine de l’investissement, avec un appel à des programmes de renforcement de la capitalisation des entreprises et de soutien à l’investissement, ainsi que dans l’emploi, où l’on réclame une réduction de l’IR et des programmes de soutien à l’intégration des immigrants.
En matière de fiscalité, l’AHRESP propose aux partis des mesures telles que la réduction du taux d’IRC et l’exclusion du champ d’application de la contribution sur les emballages à usage unique, ceux utilisés dans le cadre du régime ‘drive thru’ et du régime ‘delivery’.