Lors d’une déclaration aux journalistes en marge d’une visite à l’Hôpital de Barcelos, Carneiro a de nouveau accusé le gouvernement de Luís Montenegro de manquer de soin, de planification, d’impréparation et de compétence, affectant ainsi le prestige du pays sur le plan international.
« La question qui se pose est celle-ci : le gouvernement a-t-il ou non élaboré un plan pour gérer cette demande et le pic de cette demande, qui est propre à ces périodes de l’année ? », a-t-il interrogé.
Il a rappelé que, « historiquement », il existe trois plans d’urgence pour répondre aux besoins : un pour la période de Pâques, un autre pour l’été et un autre pour Noël et le Nouvel An.
« Or, le gouvernement et le Premier ministre doivent répondre à la question suivante : y a-t-il ou non un plan de contingence ? Si oui, quel est ce plan ? », a-t-il réitéré.
Le système européen de contrôle des frontières pour les citoyens non communautaires sera suspendu pendant trois mois à l’aéroport de Lisbonne, une infrastructure qui sera renforcée « immédiatement » avec des militaires de la GNR, a annoncé mardi le Ministère de l’Administration interne.
Dans un communiqué, le gouvernement justifie le renforcement des mesures de contingence à l’aéroport Humberto Delgado, à Lisbonne, par « la détérioration des contraintes dans la zone des arrivées » des passagers non-européens provenant de l’extérieur de l’espace Schengen, due à l’évolution du nouveau Système d’entrée/sortie (EES) de l’Union européenne.
José Luís Carneiro souhaite également savoir si, suite à cette décision, il existe ou non des failles de sécurité dans le contrôle de l’aéroport de Lisbonne.
« Ce sont des réponses auxquelles le Premier ministre a le devoir de répondre, car lui seul est le premier responsable du système de sécurité interne, étant donné que c’est en effet sous sa tutelle que fonctionne le système de sécurité interne », a-t-il conclu.
