Açores. TDC recommande un système centralisant l’information budgétaire

Açores. TDC recommande un système centralisant l'information budgétaire

« Les systèmes informatiques des entités qui font partie du périmètre budgétaire de l’administration publique régionale reposent sur différentes solutions informatiques de gestion : six systèmes informatiques ont été identifiés », avertit la Cour des Comptes dans le cadre d’un audit sur les « systèmes d’information et de contrôle de l’exécution budgétaire » aux Açores.

 

L’audit recommande à la Direction Régionale du Budget et du Trésor (DROT) du gouvernement des Açores la mise en place d’un système informatique central qui permettrait d’interagir avec les systèmes des divers services et entités de l’administration publique.

La Cour des Comptes estime que la création de ce système central permettrait l' »élaboration automatique du Compte de la Région, englobant toutes les entités qui composent le périmètre budgétaire et une proposition de Budget consolidé ».

« Il est urgent de promouvoir l’automatisation des systèmes mis en place au niveau central afin de garantir une plus grande sécurité, intégrité et fiabilité de l’information », avertit-elle.

Selon l’audit, les entités et services de l’administration publique açorienne utilisent cinq systèmes informatiques différents, tandis qu’au niveau central, à la direction régionale du Budget et Trésor, l’information est dispersée dans six programmes informatiques, ainsi que des « systèmes manuels ».

« Il n’existe pas de systèmes informatiques au niveau central qui agrègent et montrent, en temps réel, l’exécution budgétaire du secteur public administratif régional », souligne-t-on.

La Cour des Comptes identifie des processus « redondants, tant en informations qu’en opérations, rudimentaires et vulnérables », avertissant que l’utilisation de processus manuels ou de « différentes méthodes de communication et de sécurité » rend le système « susceptible aux défaillances ».

« L’information relative à l’exécution budgétaire des services et fonds autonomes et des entités publiques reclassifiées n’est connue qu’à posteriori, à travers l’agrégation/consolidation de l’information effectuée par des processus manuels », signale-t-elle.

L’audit insiste également sur la recommandation de création d’un « mécanisme » permettant « d’associer le calcul des fonds disponibles à l’exécution budgétaire effective des recettes » pour garantir que les dépenses sont couvertes par les disponibilités de trésorerie.