Selon le Syndicat National des Pompiers Professionnels (SNBP), cette action vise à alerter sur « l’urgent besoin d’améliorations des conditions de travail et de valorisation de la carrière des professionnels », tout en renforçant le « rôle essentiel qu’ils jouent dans la protection et la sécurité de la population ».
Le SNBP indique que la grève vise à rejeter le paquet de mesures du Gouvernement, qui prévoit « le licenciement sans motif valable et son allègement », la « généralisation de la précarité et de l’instabilité de l’emploi », « l’imposition d’une banque d’heures », « la destruction de la négociation collective », et « l’attaque des droits liés à la maternité et à la paternité », ainsi que le droit de grève.
Les pompiers réclament une prime de risque et la reconnaissance de la profession comme usante, la « réglementation de tout le secteur des pompiers et de la protection civile » avec des carrières « dûment structurées et approuvées par tous », ainsi que des statuts professionnels « reconnus et approuvés », parmi d’autres revendications.
La grève générale de jeudi contre le projet de réforme de la législation du travail du Gouvernement sera la première à réunir les deux centrales syndicales, CGTP-IN et UGT, depuis juin 2013, époque où le Portugal était sous l’intervention de la ‘troïka’.
Les modifications prévues dans la proposition du Gouvernement de réforme de la législation du travail concernent plusieurs domaines, tels que la parentalité, les licenciements, l’allongement des délais des contrats et les secteurs qui seront soumis à des services minimums en cas de grève.
