Absences for an accompanying person in the case of pregnancy termination will be unpaid.

Absences for an accompanying person in the case of pregnancy termination will be unpaid.
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Portugal France

« La proposition du gouvernement présente dans ce avant-projet permet à l’autre parent d’avoir une période d’absence justifiée plus longue, sans rémunération », a répondu le ministère du Travail, de la Solidarité et de la Sécurité sociale (MTSSS) à Lusa.

Selon un avant-projet de loi sur la réforme de la législation du travail remis aux partenaires sociaux et auquel Lusa a eu accès, le gouvernement se prépare à révoquer l’absence pour deuil gestationnel, qui prévoit que la mère peut s’absenter trois jours du travail en cas de perte gestationnelle.

Actuellement, le Code du travail prévoit que la mère peut profiter de ces trois jours lorsqu’elle ne bénéficie pas du congé pour interruption de grossesse, ce congé donnant à la travailleuse le droit de s’absenter entre 14 et 30 jours.

L’absence pour deuil gestationnel peut également être pris par l’autre parent ou l’accompagnateur, jusqu’à trois jours consécutifs, si la mère bénéficie du congé pour interruption de grossesse ou de l’absence pour deuil gestationnel.

Ces absences sont considérées comme justifiées et n’affectent pas les droits du travailleur.

Luto gestacional? Livre, BE e PAN acusam Governo de ataque às famílias

Deuil gestationnel? Livre, BE et PAN accusent le gouvernement d’attaque contre les familles

Livre, BE et PAN ont accusé aujourd’hui le gouvernement de cruauté et d’attaquer les familles en proposant la révocation du régime d’absence pour deuil gestationnel, appelant à une « réaction civique » contre cette mesure.

Lusa | 13:48 – 27/07/2025

Dans un communiqué envoyé vendredi, le MTSSS a nié vouloir empêcher l’absence au travail pour deuil gestationnel, précisant que toutes les femmes enceintes ont droit à un congé de 14 à 30 jours en cas d’interruption de grossesse, « ce qui est un régime plus favorable pour la femme enceinte ».

Selon le ministère aujourd’hui, une modification de l’article 38.º-A du code du travail garantit que dans « tous les cas d’interruption de grossesse, une licence doit être accordée ».

Concernant l’autre parent, le gouvernement propose d’ajouter une clause au congé pour interruption de grossesse concernant l’accompagnateur de la travailleuse, qui détermine qu’il sera « applicable dans le cadre des absences pour assistance à un membre de la famille ».

Selon le ministère, avec cette modification, « l’autre parent aura également le droit de s’absenter du travail pendant une période allant jusqu’à 15 jours, contrairement aux 3 jours actuels », ce qui est dit être « plus favorable par rapport au régime actuel ».

Cependant, reconnaît maintenant le MTSSS, les absences autorisées sous le régime d’assistance à un membre de la famille, bien que justifiées, impliquent une perte de rémunération.

Lusa a interrogé le ministère sur l’intention de prendre des mesures pour éviter la perte de rémunération pour l’autre parent, mais n’a pas obtenu de réponse.