Un homme âgé de 71 ans a été arrêté par le Commandement Métropolitain de Lisbonne de la Police de Sécurité Publique (PSP), via la Division de Police d’Oeiras, le 25 juillet, pour le crime de violence domestique. L’arrestation a eu lieu hors de flagrant délit, en exécution d’un mandat émis par l’Autorité de Police Criminelle.
Dans un communiqué envoyé ce dimanche aux rédactions, la police révèle que « les faits les plus récents se sont produits dans la matinée du 24 juillet, entre 10h00 et 11h00, à l’intérieur de la résidence partagée par le suspect et la victime, son épouse de 68 ans« .
La « victime s’est ensuite rendue dans une unité hospitalière, présentant des signes évidents d’agression physique, notamment un œdème à la grille costale et des douleurs respiratoires, symptômes compatibles avec une possible fracture de côte« , ayant « rapporté au médecin traitant qu’elle avait été violemment agressée par son mari avec des coups de poing à la tête et un coup de pied dans la région lombaire, accompagnés de menaces de mort« .
La PSP explique aussi, dans la même note que, suite à l’évaluation clinique, la victime a été référencée « immédiatement » à l’Hôpital São Francisco Xavier pour des examens complémentaires.
« Lors des démarches policières subséquentes, la victime a révélé un historique de plus de cinq décennies de mauvais traitements physiques et psychologiques, caractérisé par des comportements de contrôle, humiliation, agressions réitérées, dépendance économique forcée et épisodes de contrainte sexuelle », est-il ajouté.
La victime, « visiblement secouée et en état de panique », a exprimé « des craintes quant aux répercussions de la plainte, soulignant que l’accusé est détenteur d’une arme à feu, qu’il transportait quotidiennement dans un sac à dos« .
L’accusé, lorsqu’il a été confronté de façon informelle, a montré une « attitude dévalorisante et agressive, niant les faits et affichant une posture d’absence totale d’empathie ».
Lors de l’enquête, une arme à feu de type revolver et deux bâtons ont été saisis à titre préventif.
Le détenu sera présenté à l’Autorité Judiciaire compétente lors du 1er Interrogatoire Judiciaire, afin qu’une mesure de coercition lui soit appliquée.
