La dépense courante en santé a connu une augmentation de 8,7% en 2024, dépassant les 29,2 milliards d’euros, selon les estimations de l’Institut National de la Statistique (INE) divulguées aujourd’hui.
L’INE attribue l’évolution au rôle déterminant de l’activité des hôpitaux publics et privés ainsi que des cabinets et cliniques privés.
Selon le Compte Satellite 2024, la valeur de la dépense courante en santé, de 29 205,1 millions d’euros (2 733,9 euros ‘par habitant’) représentait 10,2% du Produit Intérieur Brut (PIB).
« La croissance nominale de la dépense courante en santé a dépassé celle du PIB de 2,3 points de pourcentage, contrairement à ce qui a été observé en 2022 (-6,8 p.p.) et 2023 (-5,4 p.p.) », écrit-on dans le document publié sur le site de l’INE.
Les données indiquent que la dépense publique (qui a augmenté de 9,9%) et privée (qui a augmenté de 6,5%) a crû en raison du « renforcement de l’activité » des hôpitaux publics et privés ainsi que des prestataires de soins de santé privés en ambulatoire, tels que les cabinets médicaux, de dentisterie et les cliniques médicales pluridisciplinaires.
En 2023, la dépense courante en santé avait augmenté de 4,4%, atteignant 26 866,3 millions d’euros, correspondant à 10,0% du PIB et à 2 539,8 euros ‘par habitant’.
