‘Amanheceu’, prévu pour le 9 juillet, succède au premier album ‘Trovador’, dévoilé au début de l’année dernière.
Le nouvel album du musicien luso-angolais est décrit par l’éditeur comme « profondément personnel et mature, mêlant sonorités afro, histoires familiales et le renouvellement d’un artiste qui écrit à nouveau en son propre nom ».
Parmi les dix titres de ‘Amanheceu’, trois ont été dévoilés ces dernières semaines : ‘Beijo roubado’, ‘Olhar’ et ‘Crescer’.
« Avec une présence notable dans les domaines de la production et de la composition instrumentale, la forte prévalence des rythmes et sonorités afro s’harmonise avec son registre mélodique inimitable, dans un croisement d’influences qui ont fait de lui l’artiste qu’il est aujourd’hui : encore plus mûr qu’il ne l’a déjà montré, Ivandro ouvre son cœur comme jamais au long de dix morceaux qui partent de lui, sans se limiter à sa personne », lit-on dans le communiqué de l’éditeur.
Ivandro cumule des millions de vues sur les plateformes en ligne de musique et de vidéos. ‘Moça’, ‘Lua’, ‘Como tu’, en collaboration avec Bárbara Bandeira, et ‘Perfume’, en duo avec la brésilienne Lumilla, figurent parmi ses chansons les plus populaires.
En février de l’année dernière, à la sortie de son premier album, il a confié à Lusa que, ne se cantonnant pas à un seul style musical, il se sentait comme un troubadour.
« Je ne suis pas un chanteur pop, car je fais aussi de l’afro. Je ne suis pas un chanteur afro, car je fais aussi de la pop. Je ne suis pas un chanteur de hip-hop, car je fais de la pop. Ne sachant pas où me situer, ni dans quel style je me trouve en ce moment, je me sens troubadour. J’éprouve seulement le besoin de faire de la musique pour m’exprimer, pour raconter aux autres ce que j’ai à dire, et j’aime le faire », a expliqué Ivandro lors d’une interview à Lusa.
Autodidacte, quand il était petit, il a « pleuré pour une guitare », et ses parents ont fini par l’acheter. C’est avec elle qu’il a commencé à jouer et à chanter les chansons d’autres artistes.
C’est à Algueirão-Mem Martins, une paroisse de la commune de Sintra, où il a déménagé à l’âge de 3 ans après être arrivé d’Angola, qu’il a rencontré les amis dont il doit l’inspiration et la motivation pour se consacrer à la musique, ainsi qu’une part de chance dans son parcours.
Ses premiers titres ont été partagés il y a plus de dix ans sur la chaîne YouTube qu’il tient toujours. À l’époque, la chaîne s’appelait ‘why not records’, et elle a depuis été renommée à son nom artistique, Ivandro (de son vrai nom Joaquim Ivandro Paulo).
Voir sur scène des artistes comme Anselmo Ralph et Justin Bieber l’avait « ébloui » par la façon dont « leur musique faisait ressentir des émotions aux gens, de l’euphorie aux larmes. Tout cela grâce à une chanson ». Dans ces moments-là, il s’imaginait à leur place et se demandait si cela serait un jour possible.
À une époque, Ivandro était Témoin de Jéhovah – il garde aujourd’hui la foi, continue de croire en Dieu, mais n’est pas pratiquant – et les réunions de ce mouvement religieux incluaient le chant de louanges.
Le parcours d’Ivandro est également passé par des émissions de talents à la télévision. À 17 ans, il a concouru à « Ídolos » et deux ans plus tard, il a participé à ‘Got Talent Portugal’.
Sur son chemin vers son premier album, Ivandro souligne aussi l’importance du musicien Firmino Pascoal, père de l’un de ses grands amis, le musicien Tristany.
À cette époque, il a laissé la guitare de côté, est passé à l’ordinateur et a commencé « à enregistrer des personnes et à produire ».
Le rappeur Bispo, qui comme Ivandro et Tristany, a grandi à Mem Martins, a invité le chanteur à l’accompagner en concert, dans les chœurs.
Bispo est l’un des nombreux artistes ayant contribué au premier album d’Ivandro, aux côtés de Van Zee, Julinho KSD, Instinto26, M Huncho, Slow J, Pikika, Vitor Kley, Agnes Nunes, Marisa Liz et António Zambujo.
Ivandro a également été l’un des compositeurs invités au Festival da Canção, en 2023, et il compte des nominations et distinctions aux PLAY – Prémios da Música Portuguesa.
