Un homme de 55 ans a commencé à être jugé le 20 mai par le collectif de juges du Tribunal de Vila Real pour les crimes de tentative d’homicide qualifié, actes préparatoires d’un crime d’incendie, d’explosions et d’autres comportements particulièrement dangereux, ainsi que pour détention d’armes prohibées.
L’accusé a tenté de tuer un autre garde au sein du poste de transit de Chaves, en août de l’année dernière, et avait également l’intention d’incendier et de détruire ce poste de la GNR.
Aujourd’hui, lors de la lecture du verdict, la présidente du collectif de juges a déclaré que le militaire à la retraite avait été reconnu comme l’auteur des crimes pour lesquels il était accusé, à l’exception du crime de détention d’armes prohibées, dont il a été acquitté.
Le tribunal a déclaré l’accusé irresponsable et dangereux, le soumettant à un internement dans une institution psychiatrique appropriée pour une durée minimale de trois ans et un maximum de 14 ans, deux mois et vingt jours.
Cette mesure sera sujette à réévaluations et pourrait ne pas atteindre le maximum si le danger cesse entre-temps.
Le militaire à la retraite devra également verser une indemnité de quatre mille euros au garde qu’il a tenté de tuer.
Lors de la lecture du verdict, la juge a déclaré que la version présentée par l’accusé au tribunal était incohérente, affirmant qu’il n’avait essayé de tuer personne mais qu’il s’était défendu d’une supposée agression.
Le cas remonte au 3 août 2024, lorsque le militaire, en retraite depuis le 15 juillet de la même année, est entré vers 19h00 dans le poste de transit de Chaves où se trouvait un seul garde et a effectué plusieurs tirs jusqu’à être immobilisé par cet élément de la GNR.
Ce garde, qui s’est constitué partie civile dans le processus, a relaté au tribunal comment il a réussi à éviter les tirs, s’allongeant au sol et sortant par une fenêtre, il a également raconté qu’il est retourné à l’intérieur du bâtiment par la porte d’entrée, se sentant une obligation de veiller à la sécurité de celui-ci.
À l’intérieur, il a réussi à immobiliser l’accusé, mais a été frappé à la tête avec la crosse de l’arme, et ce n’est qu’à l’arrivée d’un autre militaire de la GNR que l’attaquant a été menotté.
Le militaire a dû recevoir un traitement hospitalier, a été en arrêt maladie, mais est déjà revenu en service dans ce poste.
L’accusation relate que, pour exécuter son plan, l’accusé a mis un mélange inflammable jaune contenant de l’essence dans plusieurs bouteilles en plastique et en verre et a placé des mèches dans le goulot, improvisant des dispositifs très semblables à ceux permettant de déclencher et d’allumer un feu, communément connus sous le nom de ‘cocktail molotov’.
Le ministère public indique que le militaire à la retraite a déposé plusieurs plaintes et relie les faits à la circonstance que l’accusé éprouve de la révolte envers l’institution GNR et ses collègues de service.