Le résultat de la séance indique que l’indice sélectif Dow Jones Industrial Average a gagné 1,00% et le large S&P500 a progressé de 0,55%, ce qui ne l’empêche pas d’avoir clôturé aujourd’hui son pire trimestre depuis 2022.
En revanche, le Nasdaq technologique a reculé de 0,14%.
Selon Sam Stovall, de CFRA, les titres « étaient survendus, ce qui signifie qu’il y avait une dynamique boursière très importante » face aux inquiétudes suscitées par la guerre commerciale initiée par Donald Trump.
La séance d’aujourd’hui « indique que les investisseurs pensent qu’il s’agit d’une faiblesse à court terme », mais cherchent néanmoins à orienter leurs investissements vers « des actions qui ont tendance à mieux résister lors des baisses boursières ».
En conséquence, les valeurs dites défensives, c’est-à-dire théoriquement moins sensibles à la conjoncture, ont évolué à la hausse, ce qui explique la bonne performance du Dow Jones.
À l’inverse, ceux qui ont soutenu la croissance boursière ces dernières années ont été pénalisés, comme de grands noms de la technologie, tels que Tesla (-1,67%), Amazon (-1,28%), Meta (-0,07%), Microsoft (-0,90%) et Nvidia (-1,18%).
Pour Sam Stovall, les opérateurs boursiers « ont bénéficié d’une situation de ventes excessives, sachant que les nouvelles taxes douanières ne commencent pas avant mercredi ».
Mais, « il pourrait y avoir de nouvelles ventes, si le président se montre encore plus catégorique quant aux surtaxes qu’il va imposer à nos partenaires », a-t-il ajouté.
Après l’acier et l’aluminium, et avant l’automobile, Trump envisage d’élargir son action mercredi, avec les soi-disant taxes douanières « réciproques ».
Le 2 avril, qu’il a déjà désigné comme le « jour de la libération », Trump envisage de dresser de nouvelles barrières douanières qui devraient dépendre des taxes que les pays concernés imposent aux produits des États-Unis.
Trump maintient des inconnues à l’approche du jour fatidique, notamment en ce qui concerne les pays impliqués.