Le projet de loi « Mais Habitação » est déjà en cours d’approbation au Parlement portugais. Ce projet de loi, qui vise à augmenter l’offre de logements au Portugal par le biais de mesures telles que la simplification de l’octroi de licences, la location forcée, la fin des visas d’or ou la limitation de l’augmentation des loyers, a suscité quelques doutes parmi les propriétaires de résidences secondaires, appelées « maisons de vacances ».
Tout d’abord, il faut savoir distinguer le logement propre et permanent du logement secondaire. L’idéaliste vous explique :
Logement permanent en propriété : il s’agit des propriétés utilisées comme adresse principale et habituelle du propriétaire et de son ménage. Ce logement correspond à l’adresse fiscale des familles dans le portail financier ;
Logement secondaire ou simplement adresse secondaire : concerne les propriétés qui ne correspondent pas à l’adresse officielle et permanente du propriétaire et de sa famille et qui, dans de nombreuses situations, sont utilisées pour les vacances. Par exemple, si vous possédez une propriété en Algarve ou à Madère pour y passer des vacances ou pour la louer, il s’agit d’une résidence secondaire.
Dans une interview accordée à l’AP, la ministre du logement a garanti que les « résidences secondaires » ne seraient pas touchées par la location forcée, précisant que les résidences des émigrants, celles des personnes déplacées pour des raisons professionnelles ou de santé, et les résidences secondaires ne sont pas vacantes.
Marina Gonçalves a expliqué que toute maison inoccupée, c’est-à-dire vide depuis plus d’un an et en bon état, peut faire l’objet d’une location forcée à Porto ou à Lisbonne : « Une maison vide est une maison inoccupée, même si elle est en parfait état », mais les maisons permanentes et les maisons de vacances, par exemple, n’entrent pas dans ce concept d’inoccupation.