Lors d’une conférence de presse après la réunion du Conseil des ministres, Leitão Amaro a rappelé que « l’essentiel de la négociation politique avait déjà été conclu » et que « tous les signataires sont prêts » à signer l’accord qui « devrait avoir lieu la semaine prochaine », sans préciser le jour.
« Le contenu de cet accord est finalisé et l’essentiel est que nous ne créons pas une autoroute pour l’immigration. Ce gouvernement a fermé la porte grande ouverte qui existait avec la manifestation d’intérêt en vertu de laquelle 440 000 personnes ont essayé de s’installer au Portugal », a-t-il souligné.
« Dans les semaines à venir, nous annoncerons également de bonnes nouvelles concernant la conclusion du processus de régularisation », a-t-il ajouté.
Mercredi, les confédérations patronales consultées par l’agence de presse Lusa ont applaudi le protocole de coopération pour la migration de travail, qui « garantit la rapidité aux entreprises », le « point sensible » étant cependant l’obligation de garantir l’accès au logement.
Il s’agit du « Protocole de coopération pour la migration de travail réglementée », dont l’objectif est de faciliter l’embauche de citoyens étrangers avec un contrat de travail et qui sera signé avec les confédérations patronales mardi prochain, 1er avril, comme l’a confirmé à Lusa le président de l’IEFP, l’une des entités signataires.
Selon le protocole, auquel Lusa a eu accès, l’attribution des visas « devra se faire dans un délai de 20 jours à partir du jour du rendez-vous du demandeur au consulat » et sous réserve que les exigences légales prévues soient respectées, notamment l’existence d’un contrat de travail, d’une assurance santé et d’une assurance voyage, parmi d’autres.
