« Ce que l’on observe déjà, d’une part, ce sont des réductions au niveau des commandes, notamment en provenance des États-Unis, affectant divers secteurs, mais il y a aussi un problème qui a été soulevé ici, qui concerne les matières premières dont nous dépendons pour notre production », a informé le dirigeant.
Vítor Rodrigues s’est exprimé devant les journalistes après une réunion, avec 16 autres associations du secteur, avec le ministre de l’Économie et le ministre de l’Agriculture et des Pêches, à Lisbonne, dans le cadre des tarifs annoncés par le Président des États-Unis.
Le dirigeant de l’association a soulevé plusieurs préoccupations lors de la réunion avec le gouvernement, notamment la question de la souveraineté alimentaire, et a ajouté qu’il est nécessaire de revoir la « Directive sur les Pratiques Loyales Commerciales au niveau de l’Union Européenne pour interdire l’achat de produits agricoles en dessous des coûts de production ».
Vítor Rodrigues a également déclaré qu’il est nécessaire de considérer la Politique Agricole Commune (PAC) dans le cadre de la distribution de « soutiens plus justes […], surtout pour les petits et moyens agriculteurs », visant à faire en sorte que « le marché interne soit également considéré comme une alternative ».
Le Président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé la semaine dernière la suspension des dites « tarifs réciproques » pour 90 jours, incluant l’Union Européenne.