Un résident d’Ovar est accusé de deux crimes de pornographie de mineurs aggravée et trois crimes de coercition aggravée.
Le tribunal a décidé de mener le procès à huis clos, interdisant l’accès au public et ne permettant uniquement la présence des personnes impliquées dans le jugement.
L’accusation du ministère public indique que l’accusé a créé un faux profil sur le réseau social Facebook afin de faire croire aux victimes qu’elles communiquaient avec un adolescent de leur âge.
Selon l’enquête, en 2019, l’accusé a contacté au moins trois jeunes filles de 15 et 16 ans, dont l’une ayant un déficit cognitif, pour les persuader d’envoyer des fichiers d’images à caractère sexuel et pornographique, en menaçant de divulguer des photos qu’il prétendait détenir.
Durant cette période, l’accusé aurait également effectué au moins un appel vidéo avec l’une des mineures, lors duquel il a exigé qu’elle se déshabille, ce à quoi la jeune fille a consenti, se montrant entièrement nue.
L’individu a été arrêté en août 2021. À son domicile, un téléphone portable et un ordinateur contenant diverses conversations de nature sexuelle avec des mineures de sexe féminin ont été trouvés, ainsi que les images qui lui avaient été envoyées.
Le ministère public affirme que l’accusé a agi dans le but de satisfaire ses instincts libidineux les plus basiques, précisant que les jeunes filles, en étant utilisées de la sorte, « ont été gravement affectées dans le libre développement de leur personnalité ».