«Cette initiative vise à notifier, par l’envoi de SMS, les utilisateurs du Service National de Santé (SNS) dont les données obligatoires manquent dans le RNU, les alertant de la nécessité de se rendre dans leurs unités de santé respectives pour compléter les informations manquantes», a déclaré l’Administration Centrale du Système de Santé (ACSS).
Dans un communiqué, l’ACSS a indiqué qu’en coordination avec les Services Partagés du Ministère de la Santé, 1,1 million d’usagers seront contactés pour fournir les informations nécessaires afin d’avoir un dossier mis à jour dans le RNU, la base de données nationale qui regroupe et identifie le citoyen accédant au SNS.
De cet ensemble, seuls 251 000 usagers sont inscrits aux soins de santé primaires, indique le communiqué, précisant que l’opération de contact par message SMS se déroulera entre mardi et la fin juillet.
«Après cette date et après 90 jours, pour les usagers qui, malgré tout, maintiendraient des informations manquantes, il y aura une nouvelle opération de contact», a assuré l’ACSS, ajoutant qu’à partir de janvier 2026, après avoir épuisé ces tentatives de mise à jour des données, «les conditions associées à chaque type de dossier entreront automatiquement en vigueur».
Une ordonnance de janvier de cette année a déterminé que l’inscription dans une unité de soins de santé primaires suppose un dossier mis à jour, en remplissant intégralement les données biographiques de l’usager (comme le nom, l’âge, le sexe, le pays de naissance et la nationalité), la présentation du numéro d’identification fiscale, des documents d’identification civile et l’enregistrement de résidence nationale.
Dans le cas des citoyens étrangers, il est également nécessaire de présenter une autorisation de résidence valide (sauf pour les mineurs), le cas échéant, a indiqué l’ACSS, considérant que ce processus de mise à jour du RNU a été réalisé de manière progressive par les entités du Ministère de la Santé «avec une grande rigueur, intégrant des mesures préventives de contact avec les usagers, afin de ne pas compromettre leur accès au SNS».