Un mémorandum d’entente signé ce samedi regroupe dans un même projet les entreprises chinoises Cosco, Offshore Oil Engineering Co, China State Shipbuilding Co et China International Marine Containers Ltd., ainsi que les entreprises brésiliennes EBR, Rio Grande, Mauá, Enseada et Atlântico Sul.
La société d’État Petróleo Brasileiro SA et sa filiale logistique Transpetro serviront de piliers pour de potentielles collaborations technologiques et commerciales.
« Nous aimerions que les Chinois deviennent partenaires dans les chantiers navals ici », a déclaré Chambriard lors d’un événement réunissant des dirigeants brésiliens et chinois à Rio de Janeiro. « Nous espérons une injection de capital chinois ».
En plus de la construction de cinq plateformes flottantes de production, stockage et déchargement, qui sera commandée d’ici 2030, Petrobras et Transpetro prévoient de commander 52 nouveaux navires d’ici 2026.
Le gouvernement fédéral brésilien souhaite qu’une partie du programme de renouvellement de la flotte, d’une valeur de 29 milliards de reals (4,54 milliards d’euros), soit investie dans les chantiers locaux, répondant aux plans du président Luiz Inácio Lula da Silva pour dynamiser l’industrie manufacturière.
L’industrie de la construction navale au Brésil rencontre des difficultés depuis l’éclatement en 2014 du scandale de corruption connu sous le nom de Lava-Jato, impliquant Petrobras. L’année dernière, la compagnie pétrolière a repris les commandes auprès des chantiers navals brésiliens, celles-ci ayant été interrompues depuis 2016.
