Le prévenu, âgé de 71 ans, soumis à une mesure de coercition d’obligation de résidence surveillée avec surveillance électronique, a également été condamné à une peine accessoire d’interdiction de contacter, par quelque moyen que ce soit, directement ou par tiers, la victime, pour une période de trois ans.
Le tribunal collégial a également décidé que le prévenu doit indemniser la victime de huit mille euros.
En octobre de l’année dernière, la Police de Sécurité Publique (PSP) a annoncé l’arrestation du suspect de violences domestiques contre une femme de 72 ans, à Leiria.
Selon un communiqué de la PSP, l’homme aurait « attenté contre l’intégrité physique de la victime » en mars de la même année, étant suspecté de l’avoir refait en octobre, cette fois « avec une arme blanche ».
Dans l’arrêté, daté de jeudi et auquel Lusa a eu accès aujourd’hui, il est écrit que, depuis 10 ans, la relation du couple s’est détériorée car le « prévenu était sans emploi et ne trouvait rien à faire ».
Entre autres aspects, le collectif de juges a prouvé que l’homme insultait et menaçait de mort la femme, qui « éprouvait de la peur et de l’anxiété, craignant pour son intégrité physique et même pour sa vie ».
En mars 2024, à la suite d’une dispute, l’homme a agressé et tenté d’étrangler la victime, qui, lors de l’enquête, a fourni des déclarations à titre conservatoire.
Selon le collectif de juges, après cet épisode, la femme a continué de résider dans la même habitation que le prévenu, mais dans des chambres séparées.
Le couple a divorcé au début du mois d’octobre de la même année, ayant convenu que la femme quitterait le domicile une semaine plus tard, par « peur pour son intégrité physique et même pour sa vie ».
Cependant, durant cette période, une nuit, l’homme a fait irruption dans la chambre de la victime, avec un couteau de cuisine de grandes dimensions, dont la pointe a été pressée contre son ventre, et elle a essayé, à plusieurs reprises, de le retirer des mains du prévenu, finissant par subir des blessures.
Le tribunal a également prouvé que le prévenu « a agi avec l’intention, concrétisée et répétée », d’offenser et de maltraiter physiquement et psychiquement la victime, « afin d’atteindre son bien-être physique et psychique, sa tranquillité, son honneur et sa dignité personnelle ».
Dans l’arrêté, il est également noté que l’homme, sans antécédents criminels et qui est resté silencieux au tribunal, a agi avec « l’intention de tuer son ex-femme, ce qu’il n’a pas réussi à faire pour des raisons indépendantes de sa volonté et parce qu’elle a finalement réussi à lui retirer le couteau des mains ».