« Je n’ai reçu aucun rapport concernant nos systèmes indiquant un problème nécessitant notre intervention », a déclaré à Lusa Pedro Portugal Gaspar, en marge d’une rencontre à Almada sur le thème ‘Migrations, intégration et communauté : défis de la multiculturalité’.
« Nous parlons du nouveau système de passeports, un sujet dans lequel l’AIMA intervient de manière accessoire, car il s’agit essentiellement d’un système de contrôle des passeports et, par conséquent, du système des forces de police qui assurent effectivement le contrôle des frontières », a expliqué Pedro Portugal Gaspar.
Cependant, le responsable a admis qu' »il y ait un ajustement des règles d’adaptation au nouveau défi, convenu entre les différents pays membres », a-t-il ajouté.
Les citoyens hors de l’espace Schengen ont fait face à des files d’attente de plusieurs heures pour passer la zone de contrôle migratoire, ce qui a provoqué les protestations de ceux qui arrivent, qu’ils soient immigrants ou touristes.
Toutefois, Pedro Portugal Gaspar admet que le système est encore « dans une période de tolérance », avant de « décoller et de revenir » à une « vitesse de croisière ».
Dans un communiqué conjoint de plusieurs entités gérant les frontières, dont l’AIMA, les autorités ont mentionné lundi que le nouveau système va permettre une gestion « plus rigoureuse et efficace des entrées et sorties » des citoyens dans l’espace Schengen.
Le Système de Sécurité Interne (SSI), à travers l’Unité de Coordination des Frontières et des Étrangers, structure créée au sein de la SSI après la dissolution du Service Étranger et des Frontières, indique que le Portugal entre « dans une nouvelle ère de gestion des frontières » avec la mise en œuvre des nouveaux systèmes de contrôle.
Selon le SSI, ces systèmes sont installés dans le cadre du plan européen de transformation numérique de la gestion des frontières, qui apportera « plus d’innovation, de sécurité et de confiance ».
Le SSI précise que ces nouveaux systèmes sont dès aujourd’hui installés à divers points de frontière aérienne et maritime avec l’implication de la GNR, la PSP, les gestionnaires des infrastructures aéroportuaires et portuaires, le Ministère des Affaires Étrangères, l’AIMA et le Réseau National de Sécurité Interne (RNSI).