Cette position de Marcelo Rebelo de Sousa, à l’occasion des 40 ans du SIS, figure dans une note publiée sur le site officiel de la Présidence de la République.
Dans ce message, le Président de la République souligne que le SIS est « apparu à un moment décisif » pour la démocratie portugaise, « lorsque les institutions démocratiques se consolidaient et qu’un nouveau cap était tracé pour la sécurité nationale ».
« Au cours de ces quatre décennies, le SIS a été un pilier crucial dans la protection de l’État de droit et dans la prévention des menaces visant la souveraineté nationale, garantissant que le Portugal demeure inébranlable face aux risques qui peuvent compromettre les libertés que nous avons acquises », est-il souligné dans la même note.
Le SIS, dirigé par Adélio Neiva da Cruz, fait partie du Système d’Informations de la République Portugaise (SIRP), une entité qui dépend directement du Premier ministre.
Parmi d’autres missions, il incombe au SIS « la production d’informations de sécurité pour soutenir la prise de décision dans une perspective préventive, cherchant à anticiper les phénomènes, connaissant a priori les menaces pesant sur la sécurité collective et anticipant la protection de l’État par rapport à l’enquête criminelle ».
Selon le statut légal en vigueur, le SIS doit « recueillir, traiter et diffuser des informations dans le cadre de la sécurité interne, dans les domaines du sabotage, du terrorisme, de l’espionnage ».
Dans l’axe de l’espionnage s’incluent les domaines économique, technologique et scientifique « et tous les autres actes qui, de par leur nature, peuvent altérer ou détruire l’État de droit démocratique, y compris les mouvements promouvant la violence, notamment d’inspiration xénophobe ou prétendument religieuse, politique ou sportive ».
Le SIS, toujours selon le statut, doit également prévenir la criminalité organisée de caractère transnational, « tels que la prolifération d’armes de destruction massive, le blanchiment de capitaux, le trafic de drogue, le trafic d’êtres humains et l’établissement de réseaux d’immigration illégale ».
