Marcelo Rebelo de Sousa a été interrogé par les journalistes sur ce sujet à la Cidadela de Cascais, dans le district de Lisbonne.
« Je comprends l’idée », a répondu le chef de l’État portugais.
« L’idée est la suivante : il y a eu, en fait, l’indépendance, le soi-disant cri du Ipiranga du prince régent D. Pedro, qui allait devenir le premier empereur du Brésil, et ensuite, il y a eu, en fait, dans certaines parties du Brésil, des résistances notamment de militaires portugais », a-t-il expliqué.
Le Président de la République a ajouté qu’il y avait « des militaires portugais qui estimaient qu’il n’était pas justifié de suivre le pas du futur empereur du Brésil » et que Bahia fut « l’un des derniers points du futur empire brésilien à adhérer à l’indépendance ».
« Et donc, je comprends l’idée. L’idée est de dire que c’est le fait que cette rébellion ait été surmontée, vaincue, qui a consolidé le pas de D. Pedro fait initialement. Cela correspond à l’Histoire », a-t-il ajouté.
Marcelo Rebelo de Sousa a soutenu que « en fait, l’initiative appartient à D. Pedro, bien que soutenue de manière généralisée par les Brésiliens et les forces armées qui jusqu’alors soutenaient le prince régent, mais il est vrai qu’il a fallu quelque temps pour obtenir cette consolidation, et que la consolidation est vue comme une sorte de confirmation de ce qui s’est passé au moment de la déclaration de l’indépendance ».
