L’inflation moyenne sur douze mois s’est établie à 1,8 %, comme constaté en avril, un chiffre qui coïncide avec la prévision de la banque centrale pour cette année.
L’indicateur d’inflation sous-jacente (indice total excluant l’énergie et les produits alimentaires non transformés) a enregistré une variation annuelle de 3 %, soit une augmentation de 0,2 point de pourcentage par rapport au mois précédent.
Cette année, le taux de variation cumulée de l’IPC jusqu’en mai est de 1,1 %, supérieur de 0,9 point de pourcentage par rapport à celui observé au même mois de l’année précédente, indique l’Institut National des Statistiques (INE).
En mai, la Banque du Cap-Vert (BCV) a révisé à la hausse les perspectives d’inflation (moyenne sur 12 mois) à 1,8 % (2025) et 1,4 % (2026), « en dessous des 2 %, niveau de référence pour la stabilité des prix », mais au-dessus des 0,8 % qui étaient prévus pour les deux années en novembre, a-t-elle indiqué.
La révision de l’inflation reflète « l’incorporation de données plus récentes avec une augmentation des prix au-dessus des attentes, notamment sur les marchés internationaux pour les aliments et boissons », ainsi que « une certaine volatilité attendue des prix énergétiques, influencée par des facteurs géopolitiques et des pressions internes associées aux prix de certains services », a justifié la BCV.
L’inflation au Cap-Vert est historiquement ancrée à l’Europe car elle est le principal fournisseur du pays.