La charge fiscale a représenté, au deuxième trimestre, 55 % du prix moyen de vente de l’essence 95, 49,5 % du diesel routier et 44,1 % de l’autogaz, selon une analyse de l’EPCOL – Entreprises Portugaises de Carburants et Lubrifiants, publiée aujourd’hui.
L’EPCOL a souligné que les cotations internationales de tous les produits ont diminué par rapport au trimestre précédent et à la même période de l’année précédente, les prix moyens avant taxes (PMAI) et les prix moyens de vente au public (PMVP) ayant suivi cette évolution, à l’exception de l’autogaz, où les PMAI et PMVP ont augmenté par rapport à la même période de l’année précédente.
Entre avril et juin de cette année, la Taxe sur les Produits Pétroliers et Énergétiques (ISP) est restée inchangée pour l’essence et le diesel, par rapport au trimestre précédent, et a augmenté de 0,3 centime par litre (c/l) pour l’autogaz, a indiqué l’EPCOL.
Quant à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), elle a diminué pour tous les produits, en raison de la baisse des PMVP respectifs.
Par ailleurs, les coûts de stockage, de distribution et de commercialisation ont augmenté de 0,1 c/l pour l’essence, de 0,9 c/l pour le diesel routier et de 5,8 c/l pour l’autogaz, par rapport aux trois mois précédents.
En comparaison avec l’Espagne, la valeur moyenne trimestrielle du PMAI était inférieure pour l’essence 95 (-0,7 c/l), le diesel routier (-2,1 c/l) et l’autogaz (-27,9 c/l), tandis que par rapport à la moyenne de la zone euro, le PMAI national était supérieur pour l’essence 95 (4,1 c/l), le diesel routier (2,0 c/l) et inférieur pour l’autogaz (-1,0 c/l).
En ce qui concerne le PMVP, par rapport à l’Espagne, la valeur moyenne trimestrielle nationale était supérieure pour l’essence 95 (21,4 c/l), le diesel routier (15,1 c/l) et inférieure pour l’autogaz (-8,6 c/l).
En comparant avec la moyenne de la zone euro, le PMVP national était supérieur pour l’essence 95 (1,4 c/l), inférieur pour le diesel routier (-0,1 c/l) et supérieur pour l’autogaz (10,3 c/l).
L’EPCOL a précisé que « comme le mentionne la Commission européenne, il convient d’être prudent dans cette comparaison, car le rapport des prix n’est pas uniforme, et le niveau d’incorporation des biocarburants, ainsi que leur traitement fiscal, ne sont pas égaux dans tous les pays ».