Un conseiller principal de Donald Trump pour l’Afrique, Massad Boulos, n’a pas fourni de détails sur le potentiel accord après des discussions avec le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, à Kinshasa, mais a indiqué que cet accord pourrait impliquer des « investissements de plusieurs milliards de dollars ».
« Vous avez entendu parler d’un accord concernant les minerais. Nous avons examiné » la proposition de la République Démocratique du Congo « et j’ai le plaisir d’annoncer que le Président et moi avons convenu d’une voie à suivre pour son développement », a déclaré Boulos.
Les entreprises américaines « pourront opérer de manière transparente » et « stimuler les économies locales », a-t-il ajouté.
La République Démocratique du Congo est le plus grand producteur mondial de cobalt, un minéral utilisé pour fabriquer des batteries au lithium-ion pour véhicules électriques et smartphones. Elle possède également des réserves substantielles d’or, de diamants et de cuivre.
Tshisekedi a déclaré le mois dernier qu’il était ouvert à un accord avec les États-Unis sur le développement de minerais critiques si l’implication américaine pouvait aider à réprimer les rébellions et à accroître la sécurité dans le pays africain.
L’administration Trump négocie également un accord sur les minerais avec l’Ukraine, qui a été initialement proposé par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, l’automne dernier, dans l’espoir de renforcer la position de son pays dans le conflit avec la Russie, en liant les intérêts des États-Unis à l’avenir de l’Ukraine.
L’Est de la République Démocratique du Congo est en conflit depuis des décennies avec plus de 100 groupes armés, la plupart disputant le territoire dans cette région riche en minerais près de la frontière avec le Rwanda.
Le conflit a créé l’une des plus grandes crises humanitaires au monde, avec plus de 7 millions de personnes déplacées, dont 100 000 qui ont fui leur foyer cette année.
