Selon le bulletin de l’UTAP, « les charges nettes cumulées du secteur public avec les PPP, en 2024, se sont élevées à 1 253,3 millions d’euros, un montant légèrement inférieur au budget et supérieur de 2 % par rapport à la période comparable (+22,2 millions d’euros) ».
L’augmentation par rapport à 2023 s’explique principalement par la « hausse des charges nettes dans le secteur de la santé (+84,7 millions d’euros), dont l’impact a été partiellement atténué par la diminution des charges nettes dans le secteur routier (-55,5 millions d’euros) », explique l’UTAP.
La différence par rapport au budget est due en grande partie au secteur de la santé, dont l’effet a été « partiellement atténué par l’écart dans les charges nettes du secteur routier (+27,7 M€) ».
En analysant les secteurs, on constate que les secteurs routier et de la santé sont les plus significatifs, représentant ensemble environ 99 % des valeurs globales des charges nettes avec les PPP.
Le secteur routier constitue la plus grande part des coûts pour l’État, avec des charges nettes cumulées avec les PPP routières fixées à 1 029,8 millions d’euros l’année dernière, soit 3 % au-dessus du budget, mais 5 % en dessous de 2023.
Dans le secteur de la santé, les charges ont atteint 211 millions d’euros, une exécution de 13 % en dessous du montant budgété, mais 67 % au-dessus de la période comparable (+84,7 millions d’euros), « essentiellement justifié par l’augmentation des charges avec les hôpitaux de Cascais et de Lisbonne Oriental », explique l’UTAP.
Cette augmentation est due à des facteurs tels que l’augmentation de la valeur des paiements contractuels mensuels avec l’EGEst Cascais, comprenant 48,3 millions d’euros supplémentaires de dépenses accumulées en 2024 par rapport à 2023, en raison de l’augmentation de la production contractée, ainsi que les paiements effectués à l’entité gestionnaire de l’Hôpital de Lisbonne Oriental (HLO).
Il est à noter que le montant budgété pour 2024 dans le secteur de la santé « a été ajusté en raison de l’entrée en vigueur du nouveau contrat de concession du HLO ».
Pour les autres secteurs, les charges avec les PPP ferroviaires étaient de 60,9 millions, tandis que les recettes perçues par les Administrations Portuaires s’élevaient à 34,4 millions et les paiements réalisés par l’Oceanário au partenaire public ont atteint 2,8 millions d’euros.
La recette du secteur aéroportuaire, via le mécanisme contractuel de partage de recettes entre l’ANA et le partenaire public, a totalisé 11,2 millions d’euros en 2024.
C’est une augmentation de 2,8 millions d’euros par rapport à la période comparable, qui est due à la hausse de la recette en raison de l’augmentation des passagers et aussi parce qu’en 2024, le premier paiement relatif aux aéroports de Madère a eu lieu.