Les bourses européennes en hausse, malgré le conflit au Moyen-Orient

Les bourses européennes en hausse, malgré le conflit au Moyen-Orient
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Vers 09h10 à Lisbonne, le EuroStoxx 600 augmentait de 0,11% à 545,55 points.

Les bourses de Londres, Paris et Francfort progressaient respectivement de 0,22%, 0,51% et 0,19%, tandis que Madrid et Milan se valorisaient de 0,74% et 0,5%.

La bourse de Lisbonne maintenait la tendance de l’ouverture et à 09h10, l’indice principal, le PSI, augmentait également de 0,54% à 7.516,04 points, contre le nouveau maximum depuis le 6 mai 2014, de 7.527,31 points, constaté le 12 juin.

À l’ordre du jour aujourd’hui, la zone euro dévoilera les coûts de la main-d’œuvre du premier trimestre en termes annuels, tandis qu’aux États-Unis, la Fed de New York dévoilera l’enquête sur l’industrie manufacturière de juin.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) présentera également le rapport mensuel de juin sur l’offre et la demande de pétrole brut, coïncidant avec la forte hausse des prix due aux attaques israéliennes contre les installations nucléaires d’Iran.

Le Brent, la référence du pétrole brut en Europe, pour livraison en août est en hausse de 0,44% à cette heure et le prix du baril s’établit à 74,58 dollars, bien qu’il ait augmenté de plus de 7% sur le marché à terme de Londres, en raison des craintes d’une interruption de l’approvisionnement en pétrole du Moyen-Orient après les attaques israéliennes contre l’Iran.

Le West Texas Intermediate (WTI), la référence américaine, monte de 0,76% et se négocie à 71,82 dollars par baril, avant l’ouverture officielle du marché.

En Asie, l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a clôturé en hausse de 1,26%, tandis que l’indice de référence de la Bourse de Shanghai a gagné 0,35% et celui de Shenzhen a avancé de 0,41%.

La Banque du Japon (BoJ) a entamé aujourd’hui sa réunion de politique monétaire de deux jours, au cours de laquelle beaucoup d’analystes s’attendent à ce qu’elle maintienne les taux d’intérêt et qu’elle puisse ralentir la réduction des achats d’obligations d’État.

Wall Street a clôturé vendredi dernier avec une baisse de plus de 1% de ses indicateurs, après les attaques croisées entre Israël et l’Iran, qui ont généré de la volatilité sur les marchés, faisant grimper le prix du pétrole et portant le prix de l’or à des niveaux record.

Le Dow Jones a terminé en baisse de 1,79% à 42.197,79 points, ce qui compare avec le maximum depuis que l’indice a été créé en 1896, de 45.014,04 points, au 4 décembre 2024.

Le Nasdaq, indice des valeurs de haute technologie, a clôturé en recul de 1,30% à 19.406,83 points, contre le record absolu de 20.173,89 points, constaté le 16 décembre 2024.

À cette heure, les futurs de Wall Street sont en hausse de 0,26% pour le Dow Jones Industrials, de 0,36% pour le S&P 500 et de 0,44% pour le Nasdaq.

Les intérêts de l’obligation à 10 ans de l’Allemagne, considérée comme la plus sûre d’Europe, progressaient à 2,576%, contre 2,533% lors de la session précédente.

L’or par once troy, un actif refuge, baissait à 3.413,95 dollars, contre 3.432,34 dollars vendredi, un nouveau record historique.

L’euro avançait à 1,1577 dollars sur le marché des changes de Francfort, contre 1,1549 dollars vendredi, un nouveau maximum depuis le 9 novembre 2021.