Vers 09h10 à Lisbonne, l’EuroStoxx 600 progressait de 0,13 % à 537,68 points.
Les bourses de Londres, Paris et Francfort avançaient respectivement de 0,02 %, 0,16 % et 0,55 %, tandis que celles de Madrid et Milan s’appréciaient de 0,32 % et 0,01 %.
La bourse de Lisbonne continuait sa tendance d’ouverture et à 09h10, l’indice principal, le PSI, progressait de 0,35 % à 7 420,30 points, contre le nouveau maximum depuis le 6 mai 2014, de 7 545,86 points atteint le 16 juin.
L’euro s’appréciait à 1,1697 dollar sur le marché des changes de Francfort, un nouveau maximum depuis le 29 septembre 2021, contre 1,1631 dollar mercredi.
L’euro avait déjà commencé à fortement s’apprécier mardi, après que le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, a déclaré qu’il n’était pas pressé de baisser les taux d’intérêt tant qu’il n’y aurait pas plus de clarté sur les conséquences économiques des tarifs du président américain, Donald Trump.
Trump a également indiqué ces dernières heures qu’il avait « trois ou quatre » candidats en tête pour succéder à Powell comme président de la Fed, qu’il a critiqué à plusieurs reprises depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier.
La bourse espagnole est attentive à la menace faite mercredi par Trump à Madrid, selon laquelle il fera payer au pays « le double » des tarifs en raison de son refus d’investir 5 % du Produit Intérieur Brut (PIB) dans la défense, comme convenu par l’OTAN.
Trump a assuré qu’il négociera « directement » un accord commercial avec Madrid et qu’il lui fera « payer le double » pour compenser cette situation.
Si les États-Unis augmentent les tarifs sur l’Espagne, les secteurs les plus touchés seront les produits agroalimentaires, notamment l’huile d’olive, le vin, les olives et les produits porcins, ainsi que les biens d’équipement et les biocarburants.
D’autre part, la dette publique française a augmenté au premier trimestre de 40,5 milliards d’euros pour atteindre, le 31 mars, 3,3458 billions d’euros, soit 114 % du PIB, ce qui représente huit dixièmes de point de pourcentage de plus qu’à la fin de 2024.
Les futures de Wall Street affichaient des gains de 0,36 % pour le Nasdaq, 0,2 % pour le S&P 500 et 0,26 % pour le Dow Jones Industrials.
La bourse de Wall Street a fini en ordre dispersé mercredi.
Le Dow Jones a terminé en baisse de 0,25 % à 42 982,43 points, par rapport au maximum atteint depuis sa création en 1896, de 45 014,04 points, le 4 décembre 2024.
Le Nasdaq, indice des valeurs de haute technologie, a clôturé en hausse de 0,31 % à 19 973,55 points, contre un record historique de 20 173,89 points atteint le 16 décembre 2024.
En Asie, l’indice principal de la Bourse de Tokyo, le Nikkei, a progressé aujourd’hui de 1,65 %, soutenu par les actions de semi-conducteurs, suite aux gains de leurs homologues nord-américaines, dans l’attente d’une forte demande de puces pour l’utilisation dans l’intelligence artificielle (IA).
Tandis que l’indice de référence de la Bourse de Shanghai a reculé de 0,22 %, celui de Shenzhen a cédé 0,48 %, et le Hang Seng, quelques minutes avant la clôture, a stagné à 0,14 %.
Parmi les faits marquants de la session, l’indice de confiance des consommateurs Gfk sera publié en Allemagne, tandis qu’aux États-Unis, on révèlera le PIB trimestriel et les demandes initiales de chômage.
Le Brent, le pétrole brut de référence en Europe, pour livraison en août, est en hausse à 67,68 dollars, contre 67,14 dollars mercredi.
L’or par once troy, actif refuge, était également en hausse à 3 343,85 dollars, contre 3 334,86 dollars mercredi et 3 432,34 dollars le 13 juin, un nouveau sommet historique.
Les rendements des obligations à 10 ans de l’Allemagne, considérées comme les plus sûres d’Europe, ont baissé à 2,539 %, contre 2,564 % à la session précédente.