Les bénéficiaires de l’ADSE souhaitent que l’AP contribue au financement de la santé.

Les bénéficiaires de l'ADSE souhaitent que l'AP contribue au financement de la santé.
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Ces modifications au régime de financement de l’ADSE font partie d’une proposition présentée au Conseil Général et de Surveillance (CGS) et au Conseil d’Administration de l’ADSE, aux organisations syndicales et de retraités représentées au CGS, ainsi qu’aux bénéficiaires élus pour cet organe, aux partis représentés à l’Assemblée de la République et au Gouvernement.

 

Ainsi, l’association nationale des bénéficiaires de l’ADSE défend que la contribution des bénéficiaires titulaires en activité et retraités pour ce système de santé corresponde à 2 % de leur rémunération de base et pensions de retraite, respectivement.

Parallèlement, ils réclament qu’une taxe de 2 % soit également appliquée aux entités chargées des rémunérations et des pensions, sur les rémunérations et pensions de retraite des travailleurs et retraités bénéficiaires titulaires de l’ADSE.

D’autre part, le paiement de ces contributions doit être dû mensuellement, sans s’appliquer aux subsides de vacances et de Noël.

Pour l’Association 30 de Julho, l’administration publique portugaise, « dans le cadre de sa responsabilité sociale et en suivant les bonnes pratiques du secteur privé », doit contribuer financièrement au système de santé de l’ADSE, qui est actuellement « financé presque exclusivement par les déductions des bénéficiaires titulaires » de ce système de santé.

« Contrairement à ce qui s’est passé jusqu’au 1er janvier 2015, les employeurs des bénéficiaires de l’ADSE ne font aucune contribution financière au système de santé de l’ADSE, faisant ainsi de l’administration publique portugaise, le plus grand employeur au Portugal, l’une des rares, voire la seule, grande entité employeuse qui ne contribue pas au système de protection de la santé de ses travailleurs », argumente-t-elle.

Quant à la réduction à seulement 12 mois par an du paiement de la déduction des bénéficiaires, l’association souligne que cela correspond à « une revendication généralisée des bénéficiaires et à l’esprit de la résolution de l’Assemblée de la République n.º 117/2025, du 1er avril, qui recommande au Gouvernement d’évaluer l’impact et les conditions nécessaires pour réduire à 12 mois les contributions pour les régimes spéciaux d’assistance à la maladie ».