Selon une mise à jour commerciale, Mota-Engil a atteint un chiffre d’affaires de 1,365 milliard d’euros, enregistrant une croissance de 1% en termes annuels et un EBITDA (résultat avant impôts, intérêts, amortissements et dépréciations) de 215 millions d’euros, soit 10% de plus qu’au premier trimestre 2024.
Le groupe a indiqué qu’il s’agissait de « la meilleure performance jamais enregistrée au premier trimestre ».
Dans son communiqué, Mota-Engil a souligné que « au niveau des performances des différentes branches d’activités, il convient de noter la croissance de 60% du chiffre d’affaires en Afrique, qui s’élève à 506 millions d’euros », avec un EBITDA de 119 millions d’euros, attribuée « à la multiplication par deux de l’activité dans le segment de l’Ingénierie Industrielle, faisant de Mota-Engil le plus grand opérateur de Contract Mining sur tout le continent africain ».
En Europe, où le chiffre d’affaires a baissé de 10% en termes annuels, « la performance a diminué exclusivement à cause de la cession de la Pologne au 3ème trimestre 2024 (marché qui a contribué à hauteur de 33 millions d’euros au chiffre d’affaires du 1er trimestre 2024) », a-t-il été précisé.
L’Amérique latine, quant à elle, est restée « le principal contributeur au chiffre d’affaires du secteur de l’Ingénierie et de la Construction » avec 557 millions d’euros, marquant « une diminution de 22% due à la conclusion du plus grand projet ferroviaire réalisé en Amérique latine ces dernières années, le Tren Maya au Mexique, et à la modification de la méthode de consolidation de certaines concessions mexicaines ».
Le groupe a souligné le maintien de son carnet de commandes à 15 milliards d’euros, « reflétant les contrats signés au 1er trimestre totalisant 515 millions d’euros, avec l’importance principale du carnet de commandes toujours concentrée sur les ‘marchés de base’ que sont l’Angola (23%), le Mexique (17%) et le Nigéria (13%) ».
L’entreprise a également mis en avant le fait que le « chiffre d’affaires résilient reflète la forte contribution de l’Afrique, qui représente 60% du carnet » d’Ingénierie et de Construction.
