Le Serviço de Saúde da Madeira rejette la violation des droits des infirmières.

Le Serviço de Saúde da Madeira rejette la violation des droits des infirmières.
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Jeudi, le JPP a dénoncé que plus d’une dizaine de professionnelles sont contraintes de revenir au travail, certaines ne devant initialement reprendre qu’après la fin de l’année scolaire et se trouvent désormais sans solution pour la garde de leurs enfants.

Le soutien aux risques spécifiques est une aide financière accordée aux femmes enceintes, aux nouvelles mères ou à celles qui allaitent et qui ne peuvent pas travailler parce que leur emploi met leur santé et leur sécurité en danger.

Le Sesaram affirme, dans un communiqué, qu’il dispose actuellement de conditions pour adapter le travail de ces infirmières grâce à une « réorganisation des tâches entre les professionnels de la même carrière ».

« L’évolution des conditions de travail est incompatible avec les demandes qui ont été effectuées pour une durée d’un an, deux ou même cinq ans », précise l’organisme, assurant que « cette orientation ne constitue pas une violation du droit aux conditions spéciales de sécurité et de santé sur les lieux de travail ».

Le service régional « rejette (…) les accusations portées contre cette institution et déplore qu’elles soient basées sur des prémisses erronées, remettant en cause sa bonne réputation », indique encore la note.

« Mettre en question le système de santé par des insinuations infondées, ou tenter de détourner l’attention pour des intérêts personnels et/ou partisans, politisant la santé, est une atteinte à cette institution et à ses ressources humaines », renforce le communiqué.

Le JPP a affirmé qu’il s’agit d’une « violation inadmissible par une entité publique de la santé », soulignant qu' »un des arguments en faveur de ces mères réside dans l’autorisation préalable qui a été accordée par les services ».

Dans le communiqué diffusé jeudi, dans le cadre d’une activité partisane, le JPP a indiqué que la question est déjà analysée par des avocats.

« Quiconque a des bébés sait parfaitement la difficulté de trouver des places dans une crèche en dehors de la période ‘normale’ et sans inscription préalable. De toute évidence, ces mères avaient un congé approuvé et, par conséquent, n’avaient pas inscrit leurs bébés à la crèche et avaient organisé leur vie selon la disponibilité accordée par la loi et les services », a souligné la présidente du parti, Lina Pereira, citée dans la note.