Le document divulgué par la Direction Générale du Budget (DGO) indique que les remboursements des impôts directs, incluant par exemple l’IRC (Imposto sobre o Rendimento de pessoas Coletivas), représentent 1,666,4 millions d’euros jusqu’en mai, comparé aux 2,325,1 millions d’euros de la même période l’année précédente.
La déclaration de l’IRS (Imposto sobre o Rendimento de pessoas Singulares) a officiellement débuté le 1er avril et se prolonge jusqu’à aujourd’hui.
Les premiers remboursements ont commencé à parvenir aux contribuables dès avril.
Cette déclaration annuelle de l’impôt reflète les diverses modifications dont l’IRS a fait l’objet en 2024, d’abord par le biais du Budget de l’État de cette année-là (OE2024), puis par un ensemble de changements approuvés au parlement durant l’été dernier.
Il s’agit de réductions des taux s’appliquant aux tranches, qui, dans un premier temps (par l’intermédiaire de l’OE2024), concernaient les cinq premières tranches, auxquelles s’est ajoutée une réduction supplémentaire (comprise entre 0,25 et 1,5 points de pourcentage) sur les six premières tranches.
En 2024, les limites des tranches ont également été actualisées de 3%, avec des modifications qui ont mis à jour le minimum d’existence (montant exonéré d’impôt) et la déduction spécifique (après plusieurs années « gelées » à 4104 euros).
La majorité de ces changements dans l’IRS a déjà été reflétée dans les tableaux de retenue à la source, avec le montant prélevé mensuellement par chaque contribuable étant inférieur à celui des années précédentes.
La diminution de l’impôt retenu mensuellement au cours de 2024 (qui, en pratique, n’est qu’une avance que les travailleurs et retraités font pour éviter de payer la totalité de l’IRS due lors de la remise de la déclaration annuelle) aura un impact sur le montant du remboursement ou de l’impôt encore à payer.
Les recettes fiscales de l’État se sont élevées à 24,034,6 millions d’euros jusqu’en mai, en hausse de 13,2% par rapport à la même période de 2024.
« La croissance des recettes fiscales a principalement résulté de l’exécution de l’IRS (17,7%) et de la TVA (9,1%), et, à un niveau inférieur, de l’IRC (42,9%), de l’IMT (35,5%), de l’ISP (14,1%) et de l’Impôt sur le tabac (27,4%) », peut-on lire dans le résumé d’exécution budgétaire.