Cette forte baisse a été attribuée à la réponse de l’Iran à l’attaque américaine sur ses installations nucléaires le week-end dernier.
Le brut de la mer du Nord, référence en Europe, a clôturé les transactions sur l’Intercontinental Exchange en chutant de 5,53 dollars par rapport aux 77,01 dollars enregistrés à la clôture de la séance de vendredi.
Ce retour du cours à son niveau antérieur aux attaques israéliennes contre l’Iran, commencées le 13 juin, est attribué à l’annonce d’une attaque iranienne sur la base américaine d’Al-Udeid, au Qatar.
« Il s’agit d’une cible militaire, apparemment en dehors de tout centre de population, et il semble que les infrastructures pétrolières n’ont pas été affectées », a commenté John Kilduff, de Again Capital, dans des déclarations à l’AFP.
Selon l’analyste, plus qu’une nouvelle escalade, les investisseurs considèrent qu’il « s’agit d’une mesure prise pour permettre aux Iraniens de sauver la face ».
Pour le moment, « il est clair que cela n’a pas d’impact » sur le détroit d’Ormuz, qui relie le golfe Persique au golfe d’Oman, par où transite 20 % du pétrole mondial, a souligné John Kilduff.
Un blocage de ce passage ferait sensiblement augmenter les prix du pétrole.
Mais l’Iran n’a pas intérêt à empêcher le passage des pétroliers et ainsi se priver d’exportations pétrolières, a estimé John Kilduff.