L’ouverture d’une enquête criminelle par un Département d’Action et d’Investigation Pénale (DIAP) et son archivage ont été annoncés aujourd’hui par le Diário de Notícias et confirmée à Lusa par le Bureau du Procureur Général de la République (PGR), qui a précisé que la situation résultait de l’envoi par un citoyen de la même plainte, par courrier électronique, concernant Luís Montenegro et son entreprise familiale Spinumviva, au PGR, au Département Central d’Investigation et d’Action Pénale (DCIAP) et à plusieurs DIAP.
La PGR a expliqué que « ces plaintes identiques ont été transmises au DCIAP », où se poursuit l’examen préventif afin d’évaluer toute possible matière criminelle justifiant l’ouverture d’une enquête.
En ce qui concerne ces plaintes identiques, la PGR a précisé qu’elles ne contenaient pas la description de faits susceptibles de constituer un crime et que « n’ayant donc pas de fondement pour l’ouverture d’une enquête, elles ont été classées sans suite.
« Cependant, dans un DIAP, l’une de ces plaintes – identique à toutes les autres – a été enregistrée comme enquête, puis transmise au DCIAP. Comme cette enquête ne comportait pas la description de faits susceptibles de constituer un crime, elle a été classée sans suite, » a expliqué la PGR.
La PGR n’a toutefois pas précisé quand l’enquête criminelle a été ouverte et classée, quelles démarches ont été effectuées dans ce cadre et quelles en ont été les conséquences.
Elle a réitéré que l’examen préventif reste « en cours », et que le procureur général de la République, Amadeu Guerra, a déclaré en entretien à l’Observador qu’il aimerait le conclure avant les vacances judiciaires qui commencent le 15 juillet.
Il avait déjà mentionné l’important volume de documentation associée à cet examen préventif, dont l’analyse a été conférée à la Police Judiciaire.
