Le gouvernement dirigé par Luís Montenegro considère le « renforcement des capacités de lutte contre le trafic de drogue » comme une priorité, avançant qu’il va « mettre en œuvre le plan stratégique de lutte contre le trafic et la consommation de stupéfiants et les phénomènes criminels associés ».
Dans le chapitre consacré à la sécurité, le nouvel exécutif révèle également qu’il va revoir « le plan législatif et opérationnel associé au trafic de stupéfiants, assurant l’adéquation du cadre législatif à l’apparition de nouvelles substances, des ressources humaines, moyens physiques et technologiques et équipements à l’évolution de l’activité criminelle dans ce domaine et de l’action opérationnelle à l’évolution des stratégies criminelles dans ce cadre ».
Le gouvernement souhaite également durant cette législature réduire « le taux de criminalité, en particulier la criminalité violente et grave », en augmentant les « niveaux de perception de la sécurité », visant à renforcer « le maintien de l’ordre visible, de proximité et communautaire comme moyen de renforcer la tranquillité publique ».
À cette fin, selon le programme, le gouvernement souhaite réorganiser « la distribution des policiers de la PSP et des militaires de la GNR pour les tâches de maintien de l’ordre, trouvant un nouveau modèle administratif pour libérer le maximum d’opérationnels de tâches redondantes ou purement administratives », investir dans les postes et commissariats, établir des partenariats avec les autorités locales », et revoir le « cadre légal des polices municipales, leurs compétences respectives et le modèle de formation ».
Comme nouveauté, l’exécutif a également dans son programme la création de cours professionnels dans les domaines de la sécurité intérieure et de la protection civile « comme moyen d’attirer de nouvelles ressources humaines qualifiées et compétentes pour ces domaines opérationnels ».