Lors de la présentation d’un ensemble de mesures sur la politique migratoire après le conseil des ministres, le ministre de la Présidence, António Leitão Amaro, a déclaré que le gouvernement va « modifier le processus de naturalisation par ascendance portugaise ».
L’objectif est que la « naturalisation s’étende jusqu’aux arrière-petits-enfants », a indiqué le ministre.
Actuellement, la législation permet la naturalisation des individus nés à l’étranger ayant au moins un ascendant de second degré (jusqu’au petit-enfant) de la ligne directe de nationalité portugaise.
Sont exclus de ce régime « les petits-enfants des Portugais qui ont perdu la nationalité dans le cadre des processus de décolonisation, ainsi que les petits-enfants de ceux qui se sont naturalisés étrangers.
Une source gouvernementale a déclaré à Lusa que l’extension de ce droit aux arrière-petits-enfants vise à répondre à la « configuration de la diaspora portugaise », notamment dans des lieux où l’émigration est ancienne, comme le Venezuela ou les États-Unis.
« Nous ne pourrions jamais rompre ce lien et cette capacité diplomatique que notre diaspora possède », et, « dans plusieurs cas, il y a un lien effectif avec le territoire national », a ajouté la même source.
Dans la conférence, le ministre a également annoncé qu’il proposera « la suppression du régime de naturalisation extraordinaire des Séfarades portugais ».
La loi actuelle « avait un objectif de réparation historique », c’était un régime qui « a eu son temps », par conséquent, cesse désormais d’exister, a ajouté Leitão Amaro.
[Actualisé à 19h06]