Au cours des neuf premiers mois de l’exercice fiscal américain, le déficit a augmenté de 64 milliards de dollars, atteignant 1,4 trillion de dollars, par rapport à un peu plus de 1,3 trillion de dollars l’année précédente, soit une augmentation de 6%, selon les données du Trésor.
L’augmentation des dépenses, en particulier pour les programmes de santé pour les retraités et les Américains à faibles revenus, Medicare et Medicaid, explique en partie ce déficit croissant, a rapporté l’Agence France-Presse (AFP).
Un autre facteur est l’augmentation du coût de la dette américaine, le gouvernement ayant payé plus de 920 milliards de dollars en intérêts, un record.
Du côté des recettes, les recettes douanières ont augmenté de 61 milliards de dollars l’année précédente à 113 milliards de dollars au cours des trois premiers trimestres de l’exercice fiscal en cours.
Cet accroissement s’explique par la forte augmentation des droits de douane appliqués aux produits entrant aux États-Unis, qui sont passés d’un taux effectif moyen de 2,5 % à la fin de 2024 à 17,6 % le 1er juillet 2025, selon les données du Laboratoire de Budget de l’Université de Yale.
Lors d’une réunion de cabinet cette semaine, le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a estimé que les droits de douane auraient dû générer 300 milliards de dollars supplémentaires d’ici la fin de l’année.
En général, les recettes fédérales des États-Unis ont augmenté de 7 %, grâce à l’amélioration des recettes fiscales, stimulées notamment par l’augmentation de l’emploi et des salaires.
Mais l’impôt sur les sociétés a diminué, les entreprises préférant attendre de voir les conditions établies dans la loi financière approuvée par le Congrès au début de juillet.