Selon l’Annuaire Statistique de la Pêche d’Angola 2022-2023, consulté aujourd’hui, le volume des importations met en évidence les conserves, la morue sèche, la corvina, divers poissons, entre autres.
La morue sèche a représenté 30,5 % de l’ensemble des produits importés, avec 3 108 tonnes.
Dans le top six des pays d’origine, en provenance du Portugal, il a été enregistré l’importation de 2 528 tonnes en 2022, et de 2 245 tonnes en 2023, suivies de la Norvège, de la Thaïlande et de la Chine comme régions d’importance pendant la période de référence.
En ce qui concerne les recettes, le document du Ministère de la Pêche d’Angola indique que le pays a collecté 46,7 milliards de kwanzas (42,9 milliards d’euros), pour un total de 57 270 tonnes, le poisson divers étant en bonne place.
« Le volume des exportations de crustacés, mollusques et poissons divers a présenté une augmentation de 1,3 %, 14,7 % et 21,2 % respectivement », mentionne le document.
En 2022, les exportations variaient entre crustacés (3 972), mollusques (1 320) et poissons divers (20 991), avec une augmentation du volume d’exportations en 2023 pour les crustacés (4 024), mollusques (1 513) et le poisson divers (30 987).
Les principaux pays de destination des crustacés ont été l’Espagne (81,4 %), le Japon (8,6 %), la Chine (6,3 %) et les États-Unis d’Amérique (3,7 %). Pour les mollusques, avec les calmars comme l’espèce la plus exportée, les principaux pays de destination ont été le Portugal (66,2 %), la Malaisie (24,4 %) et la Chine (9,4 %).
Concernant l’exportation de poissons divers, avec 46 441 tonnes, les pays les plus importants sont la Côte d’Ivoire, avec 56,1 %, le Ghana, avec 26,5 %, la Chine avec 7,2 %, la Malaisie, avec 3,3 %, et la République Démocratique du Congo, avec 1,3 %.
L’annuaire souligne que l’Institut National de Recherche Pêche et Marine — INIPM a réalisé, en 2022 et 2023, des croisières pour estimer la biomasse des espèces pélagiques, démersales et des crevettes en profondeur, pour un total agrégé de 817,58 millions de tonnes.
Au cours de la période analysée, on a observé que la plus grande disponibilité des ressources était concentrée sur les espèces pélagiques (chinchard et sardinelles), estimée à 678 865 mille tonnes, correspondant à 83,0 % du total de la biomasse estimée.
Les poissons pélagiques, tels que la sardine et le thon, vivent en mer ouverte, formant de grands bancs, tandis que les démersaux, comme le merlu et la sole, habitent près du fond marin.
Entre 2022 et 2023, 502 licences de pêche ont été délivrées, mettant l’accent sur la Pêche Pélagique, représentant 49,6 % du total, suivie par la Pêche Démersale qui représente 21,5 % du total des licences attribuées, principalement à Luanda et Benguela.