L’Angola a collecté 18% de moins avec les ventes de pétrole au premier trimestre.

L'Angola a collecté 18% de moins avec les ventes de pétrole au premier trimestre.
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Les données ont été présentées par le secrétaire d’État pour le Pétrole, José Barroso, lors de la présentation des performances de l’industrie pétrolière au premier trimestre et des projections pour le deuxième trimestre de l’année en cours.

Durant la période analysée, le pays a exporté 85,1 millions de barils de pétrole brut, enregistrant une diminution de 13,5 % par rapport au quatrième trimestre de 2024 et de 9,8 % comparé à la même période de l’année précédente.

José Barroso a souligné qu’il y avait également une diminution de 12,65 % du montant récolté par rapport aux trois derniers mois de l’année dernière.

La Chine a été la principale destination des exportations de pétrole angolais, représentant 63,80 %, suivie par l’Inde avec 10,29 %, l’Indonésie avec 6,43 %, et l’Espagne et la Malaisie avec respectivement 3,40 % et 3,22 %.

Le responsable angolais a indiqué que les exportations de gaz naturel, durant la période analysée, ont totalisé environ 1,1 million de tonnes métriques, avec une contribution significative du Gaz Naturel Liquéfié (GNL), représentant environ 86 %.

L’exportation de gaz a augmenté de 19,27 % par rapport à la même période de 2024, tout en diminuant de 5,5 % comparé au quatrième trimestre de l’année dernière.

L’État angolais a gagné 758,7 millions de dollars (679,5 millions d’euros) grâce à l’exportation de gaz, « ce qui représente une augmentation d’environ 0,21 % par rapport au trimestre précédent et environ 87,20 % par rapport au même trimestre de 2024 ».

« Cette croissance est principalement due à la hausse des prix du gaz sur le marché international », a justifié José Barroso.

Le continent européen a été la principale destination du GNL, représentant 92,66 % du total, les Pays-Bas se distinguant comme la principale destination, absorbant environ 42,9 % du volume total exporté.

Le secrétaire d’État pour le Pétrole a souligné que, durant la période analysée, le prix du Brent sur le marché international a présenté une trajectoire volatile, avec une tendance générale à la baisse, situation résultant de la combinaison de plusieurs facteurs, dont la contraction de la demande internationale de pétrole brut, enregistrant un prix moyen de 75,728 dollars par baril.