« Non c’est non » est l’un des slogans les plus répétés lors de la manifestation organisée par un groupe spontané de sept femmes, rejoint par environ 140 associations et collectifs, qui a commencé vers 15h00.
Des représentants du Bloco de Esquerda, de Livre et du PAN étaient présents lors du rassemblement et ont déclaré aux journalistes que le viol devrait être considéré comme un crime public et que les plateformes multinationales, gestionnaires des réseaux sociaux, devraient être tenues légalement responsables du partage d’images et de vidéos de crimes sexuels.
Deux manifestations se déroulent aujourd’hui à Lisbonne et à Funchal pour exprimer l’indignation face au viol présumé d’une jeune fille de 16 ans à Loures par trois ‘influenceurs’.
Sous le slogan « Le viol ne se filme pas, il se condamne », les manifestants réclament que justice soit faite dans le cas des trois ‘influenceurs’ qui, selon les allégations, se sont filmés en train de violer une mineure de 16 ans à Loures et ont diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux.
Les trois suspects, âgés de 17 à 19 ans, ont été arrêtés par la Police Judiciaire mais libérés par le tribunal, étant soumis à des présentations périodiques et à une interdiction de contact avec la victime.
La victime souhaitait rencontrer ses idoles de TikTok, mais la rencontre s’est terminée dans un débarras d’un immeuble avec une présumée violation filmée et diffusée sur les plateformes.
Les manifestations se tiennent à Lisbonne devant l’Assemblée de la République et à Funchal près de l’Assemblée Législative de Madère.
