La campagne de dépôt de la déclaration de revenus pour l’année 2024 commence ce mardi 1er avril. La soumission, par voie électronique, est similaire aux années précédentes, et de nombreux contribuables devraient être couverts par le système de déclaration automatique des impôts.
Il est généralement recommandé que les contribuables ne soumettent pas leurs déclarations dans les premiers jours afin de permettre la détection et la correction d’éventuelles erreurs. Néanmoins, à partir d’aujourd’hui, il est déjà possible de le faire.
1 – La déclaration automatique des impôts touchera plus de contribuables
La déclaration automatique des impôts est la désignation de la déclaration automatique de revenus, qui inclut une déclaration provisoire pour chaque régime fiscal : séparée ou conjointe, ainsi que les calculs d’imposition correspondants, selon l’Autorité Fiscale (AT).
« La déclaration provisoire est pré-remplie sur la base des données – revenus et dépenses – communiquées par des tiers et les informations relatives à la famille », explique l’AT, ajoutant que « elle devient définitive lorsque vous confirmez ses éléments, ce qui doit se faire dans le délai – du 1er avril au 30 juin ».

2 – Le remboursement devrait-il arriver plus rapidement ?
La secrétaire d’État aux Affaires Fiscales, Cláudia Reis Duarte, a déclaré durant le week-end, lors d’une interview à Lusa, que le délai moyen de remboursement de l’impôt sur le revenu devrait se réduire cette année, par rapport aux 13 jours de 2024.
« L’année dernière, durant la campagne de 2024, pour les revenus de 2023, le délai moyen de remboursement était légèrement inférieur à 13 jours, et donc, l’attente est que nous continuions à réduire ce délai, en particulier pour la déclaration automatique des impôts », a-t-elle confié à Lusa.

3 – Les dépenses de la déclaration des impôts non validées sont-elles perdues ?
En fin de compte, si le délai n’est pas respecté, les dépenses de santé, d’éducation, de maisons de retraite et d’immobilier non validées sont-elles perdues ?
« Elles ne sont pas perdues, mais si vous ne les validez pas dans le délai, ces dépenses ne seront pas automatiquement prises en compte par le Fisc. Il faudra déclarer ces déductions manuellement dans la déclaration de revenus », explique DECO PROTeste.

4 – Devez-vous déclarer les intérêts des dépôts dans la déclaration des impôts ?
En février, le Conseil des Ministres a approuvé le décret-loi qui élimine l’obligation de déclarer dans la déclaration des impôts les revenus non soumis à l’IRS, comme les indemnités repas, et ceux soumis à des taux libératoires, tels que les intérêts.
Outre l’élimination de cette obligation, le décret clarifie également « quels actifs situés dans des pays, territoires ou régions bénéficiant d’un régime fiscal clairement plus favorable doivent être déclarés, afin d’assurer la certitude juridique et la mise en œuvre effective de cette obligation », selon le communiqué publié à la fin de la réunion du Conseil des Ministres.

5 – Déclarez-vous ensemble ou séparément ? Le guide de l’AT explique les conditions et limites
Un guide de l’Autorité Fiscale (AT) explique les conditions et limites applicables aux déductions fiscales, que les déclarations soient faites ensemble ou séparément.
Il est conseillé de simuler les deux options lors de la déclaration pour déterminer laquelle est la plus avantageuse, mais lire ce guide informatif peut aider à comprendre les différences. Vous pouvez accéder au guide ici (à partir de la page 5).
