Selon le document présenté aujourd’hui au Parlement, dans le chapitre de la réforme de l’État, le gouvernement entend « élaborer une évaluation globale des travailleurs par secteur et fonction, anticipant les besoins et identifiant les redondances, afin de promouvoir une politique active de redistribution des travailleurs dans le cadre de l’administration directe et indirecte de l’État ».
Selon le Programme, l’exécutif dirigé par Luís Montenegro prévoit plusieurs mesures à appliquer aux fonctionnaires de l’Administration Publique.
Ainsi, le gouvernement souhaite « compléter la révision des carrières de l’administration publique selon ce qui a été convenu avec les structures syndicales représentant les carrières générales de l’Administration Publique », miser « sur une valorisation renforcée des postes de direction et des travailleurs les plus qualifiés », notamment « là où l’écart salarial par rapport au secteur privé est plus important », et « adopter des mécanismes d’attraction des jeunes hautement qualifiés pour l’Administration Publique », prévoyant ainsi « des parcours de progression rapide ».
Il entend également développer et généraliser des pratiques de compensation matérielle des travailleurs pour la performance individuelle et du service respectif, et évoluer vers un système d’évaluation simple, débureaucratisé, qui donne autonomie et responsabilité aux évaluateurs ainsi qu’un poids accru à la performance comme critère de progression par opposition au critère de l’ancienneté.
Le Programme prévoit également de « promouvoir une formation et une qualification d’excellence, améliorant la qualité technique et de gestion des cadres de l’Administration Publique » et « renforcer la formation continue et la littératie numérique, en promouvant l’inclusion sociale et l’accès équitable à la modernisation des services publics ».