La Judiciária a saisi 8,7 tonnes de cocaïne et 2,1 tonnes de haschisch cette année.

La Judiciária a saisi 8,7 tonnes de cocaïne et 2,1 tonnes de haschisch cette année.
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Portugal France

À l’occasion de la Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogues, la Police Judiciaire indique que la tendance à l’augmentation des saisies de cocaïne, suivies de celles de haschisch, se poursuit. Aujourd’hui, pour marquer cet événement, elle a mené une opération de destruction d’environ neuf tonnes de divers types de drogues illicites saisies.

Elle a également tenu la première réunion dans le cadre de la Structure nationale de spécialité médico-légale des drogues et de la toxicologie, réunissant des experts médico-légaux venus de plusieurs régions du pays.

La PJ explique, dans un communiqué, que selon la loi, « la drogue saisie par les différents organes de police criminelle et les services douaniers et de sécurité compétents en matière de surveillance, de prévention et d’enquête criminelle, fait l’objet d’une destruction immédiatement après la réalisation, par le Laboratoire de police scientifique, des examens d’expertise compétents ordonnés par les autorités judiciaires, ne laissant qu’un échantillon déposé dans un coffre jusqu’à ce qu’une décision définitive soit prise dans le cadre de la procédure à l’origine de laquelle la saisie a été effectuée. »

Selon la PJ, l’opération d’incinération de la drogue est effectuée sous la supervision d’une commission constituée d’un magistrat du ministère public, d’un fonctionnaire de la carrière d’enquête criminelle de la Judiciaire et d’un expert du Laboratoire de police scientifique.

Chaque année, la lutte nationale contre le trafic de stupéfiants (UNCTE) produit un rapport présentant les résultats opérationnels obtenus dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants sur le territoire national, élaboré avec les données de la PJ, des autres organes de police criminelle et par les services douaniers et de sécurité.

« Il s’agit d’un instrument pertinent, qui permet d’effectuer une évaluation fondée et plus fine de l’activité développée par les diverses autorités et entités impliquées, ainsi que des différents indicateurs, dynamiques inhérentes et nouvelles tendances de ce type de criminalité », précise la déclaration.