« La Fenprof va envoyer, aujourd’hui, au Ministère de l’Éducation, de la Science et de l’Innovation (MECI) une demande pour l’ouverture d’un processus de négociation sur l’organisation de la prochaine année scolaire. Cette exigence repose sur l’obligation légale de la tutelle de garantir ce droit des organisations syndicales », écrit la fédération dans un communiqué.
Il y a un an, le gouvernement a décidé, pour la première fois, d’approuver un calendrier scolaire pour une période de quatre ans, entre 2024-2025 et 2027-2028, et d’après le décret, la prochaine année scolaire devrait commencer entre le 11 et le 15 septembre.
Bien que les dates soient fixées, la Fenprof veut discuter de l’organisation de l’année prochaine et critique la définition d’un calendrier scolaire quadriennal.
Le document, justifie la structure syndicale, « contient des sujets sensibles pour l’organisation de la vie professionnelle et personnelle des enseignants, notamment leurs horaires de travail » et « surchargerait de façon injustifiée les jeunes enfants (…) avec une prolongation excessive des activités curriculaires ».
À l’image de l’année scolaire qui touche à sa fin, les cours se terminent seulement à la fin du mois de juin pour les élèves de l’école maternelle et du premier cycle, deux semaines plus tard que les autres années sans examens nationaux.
Selon la Fenprof, les calendriers scolaires sont soumis « à des logiques qui n’ont rien à voir avec les rythmes d’apprentissage des élèves ».
D’autre part, la fédération souligne que le début de l’année scolaire nécessite une planification rigoureuse et mentionne que 2025-2026 a déjà commencé à être préparée par les écoles, mais sous plusieurs contraintes, comme le manque d’enseignants et l’impact des évaluations du 4ème et du 6ème années, qui, selon la Fenprof, auraient désorganisé le fonctionnement régulier des activités scolaires et surchargé enseignants et élèves.
Les représentants des enseignants soutiennent également que pour l’année prochaine persistent des problèmes anciens, liés aux horaires, au travail non enseignant et à l’excès de bureaucratie.
« Pour toutes ces raisons, exiger la négociation de l’organisation de l’année scolaire n’est pas seulement un impératif légal. C’est aussi une condition essentielle pour garantir le respect de l’autonomie des écoles, promouvoir de meilleures conditions d’enseignement et d’apprentissage, et assurer l’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle des éducateurs et enseignants », concluent-ils.