La Direction générale du budget (DGO) dévoile aujourd’hui la synthèse de l’exécution budgétaire en comptes publics jusqu’à mai, après que l’État ait enregistré un excédent de 134,8 millions d’euros.
Selon la synthèse du mois dernier, l’excédent enregistré jusqu’à avril montre une « amélioration de 2.111,4 millions d’euros par rapport à l’année précédente ». Au même mois de 2024, un déficit de 1.976,6 millions d’euros avait été enregistré.
Par ailleurs, les recettes fiscales de l’État ont augmenté de 11 % jusqu’en avril pour atteindre 17.410 millions d’euros, une hausse expliquée par une augmentation des recettes de 548,5 millions d’euros du côté des impôts directs, principalement soutenue par l’impôt sur le revenu (IRS), et par une augmentation homologue de 1.181 millions d’euros via les impôts indirects.
Les paiements en retard des entités publiques se sont établis, jusqu’à avril, à 476,2 millions d’euros, soit 15,2 millions d’euros de moins par rapport à la même période de l’année précédente.
Comparé au mois précédent, une hausse de 81,7 millions d’euros a été observée.
Pour l’évolution homologue, la diminution des paiements en retard dans l’administration centrale, à l’exclusion des entités du sous-secteur de la santé (-78,8 millions d’euros) et de l’administration locale (-25,5 millions d’euros), y a contribué. Celle-ci a été partiellement annulée par l’augmentation enregistrée dans le domaine de la santé (54,2 millions d’euros), l’administration régionale (32,4 millions d’euros) et les entreprises publiques reclassifiées (2,5 millions d’euros).
Concernant la variation mensuelle, la plus grande contribution est observée dans le domaine de la santé (81,1 millions d’euros), selon le même rapport.