« Pour 2025, la DGRM a reçu 20 demandes de la part d’opérateurs ayant une activité maritime-touristique », a indiqué l’organisation dans une réponse à Lusa.
Au total, 10 autorisations ont été accordées, en donnant priorité au renouvellement des licences, afin que les opérateurs puissent continuer l’activité de leurs embarcations et réduire la pression sur la ressource.
En 2024, 12 autorisations avaient été accordées selon l’ordre d’arrivée.
Aujourd’hui, en 2022, neuf licences avaient été octroyées et l’année précédente cinq.
Selon la DGRM, le nombre de licences délivrées doit être contrôlé compte tenu du fait que la quota disponible est de 500 kilogrammes (kg).
Chaque thon rouge adulte pèse en moyenne entre 220 et 250 kg.
Cette limite résulte, comme l’a signalé l’organisation, des conclusions d’un groupe de travail avec divers représentants du secteur.
« Cependant, il est précisé que, bien que la quota soit restreinte, il est donné la possibilité à ces embarcations de libérer ces spécimens capturés vivants et ainsi de pouvoir maintenir l’activité, réduisant ainsi la pression sur la ressource », a-t-il été précisé.
La DGRM a également indiqué que ces embarcations pouvaient pêcher d’autres types de thons ou d’espèces similaires, qui n’ont pas de limites pour la pêche touristique.
Cette quota touristique est destinée à des captures accidentelles, qui doivent être communiquées à la DGRM.
Un groupe d’opérateurs a exigé du Gouvernement une égalité de traitement dans l’attribution de licences pour la pêche sportive du thon rouge, en questionnant les critères de sélection adoptés par la DGRM.
Les propriétaires et opérateurs de bateaux maritimo-touristiques autorisés pour la pêche sportive se demandent pourquoi « des licences ne sont attribuées qu’à 10 embarcations, malgré l’existence d’autres également légalisées, en pleine activité et conformes aux exigences légales », révèlent les plaintes envoyées au ministère de l’Agriculture et à la DGRM, auxquelles Lusa a eu accès.
Par ailleurs, ils déplorent l’exclusivité dans l’attribution de licences aux embarcations enregistrées en 2024, laissant les autres opérateurs de côté.
Le groupe souhaite une réunion urgente avec le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, José Manuel Fernandes, ou avec des représentants du ministère concerné.
Ces professionnels exigent également la révision du dit arrêté de la DGRM, avec la suspension de ses effets jusqu’à une nouvelle évaluation, la divulgation publique des critères de sélection adoptés par la DGRM et la justification de l’exclusion des embarcations légalisées « et actives depuis plus longtemps, ainsi que des embarcations récemment enregistrées qui représentent des investissements significatifs dans le secteur et respectent entièrement les exigences légales ».
Ils ajoutent une demande pour que soit accordée une licence à toutes les embarcations qui respectent les exigences légales.
Conformément à un arrêté de la DGRM, qui définit les conditions pour l’exercice de cette pêche et les mesures de gestion pour cette année, le thon rouge est l’objet d’un plan de pêche national, communiqué à la Commission européenne.
Le plan prend en compte les possibilités de pêche attribuées au Portugal, les spécificités régionales et les différentes composantes de cette pêche.
Ce décret détermine, conformément aux dénonciations envoyées à l’exécutif, que le nombre maximal d’opérateurs maritimo-touristiques autorisés à capturer le thon rouge est de 10, en donnant priorité à ceux qui ont eu autorisation en 2024 et ont demandé, à nouveau, ladite autorisation.