La dépression Martinho a causé des préjudices de 3,8 millions dans la ville de Lisbonne.

La dépression Martinho a causé des préjudices de 3,8 millions dans la ville de Lisbonne.
Image de Portugal France
Portugal France

Carlos Moedas (PSD) s’est exprimé lors de la réunion de l’Assemblée municipale de Lisbonne, dans le cadre de la présentation du travail de l’exécutif municipal entre février et mars. Il a été interrogé par la députée du PCP, Natacha Amaro, concernant la réponse de la municipalité à la dépression Martinho.

 

« L’impact pour la ville a été de 3,8 millions d’euros », a informé le maire du PSD, sans donner plus de détails sur l’évaluation des dommages causés par la tempête, se contentant de mentionner qu’il y avait eu « beaucoup de dommages », y compris dans les parcs et infrastructures municipales.

Face aux intempéries provoquées par la dépression Martinho, notamment dans la nuit du 19 au 20 mars, la municipalité de Lisbonne, par l’intermédiaire du Service Municipal de Protection Civile, a activé le Protocole de Situations Exceptionnelles et mis en marche le Centre de Coordination Opérationnelle Municipal (CCOM), pour assurer la coordination entre tous les moyens opérationnels, les forces de sécurité et les services municipaux, « permettant une réponse rapide et coordonnée aux diverses occurrences ».

Selon les informations de la municipalité, « au CCOM, il a été possible de surveiller, d’intégrer et d’évaluer l’information relative à l’activité opérationnelle au niveau municipal et de garantir une gestion plus efficace et efficiente de plus de 1 000 occurrences, assurant une réponse adéquate et coordonnée des moyens humains et matériels ».

En matière d’arbres, selon le document présenté à l’assemblée, la dépression Martinho, avec des vents très forts, « a entraîné la chute et/ou l’abattage d’environ 1 300 arbres dans toute la ville », bien que le nombre exact de pertes soit en cours de mise à jour.

Selon le bureau du maire, on compte pour l’instant 1 700 arbres tombés à la suite de la tempête.

Outre les dommages aux espaces verts, la ville de Lisbonne a subi des dégâts matériels sur les infrastructures, y compris les écoles et les cimetières.

Le 26 mars, la conseillère des Travaux Municipaux, Filipa Roseta (PSD), a révélé que « 22 écoles ont été affectées », avec des vitres brisées et des tuiles envolées, en mettant en avant l’École Élémentaire Nuno Gonçalves, dans la freguesia de Penha de França, et l’École Élémentaire et Secondaire Luís António Verney, à Beato, où une « situation très grave » a été constatée.

Aujourd’hui, lors de la réunion de l’Assemblée municipale, la députée du PCP Natacha Amaro a exprimé son inquiétude concernant le « manque d’intervention d’urgence » par rapport aux zones vertes affectées par la dépression Martinho, jugeant « incompréhensible » la fermeture de la Tapada das Necessidades, ainsi que l’existence d’établissements scolaires avec des dommages non réparés.

L’élue d’IL, Angélique da Teresa, a également interrogé sur la fermeture de la Tapada das Necessidades et du Cimetière dos Prazeres.

En réponse, le conseiller en charge des délégations de la Protection Civile, Structure Verte et Gestion des Cimetières, Rui Cordeiro (PSD), a déclaré que la ville de Lisbonne « a atteint un état de dévastation très élevé » avec la dépression Martinho, soulignant « l’effort infatigable » des services municipaux pour répondre aux occurrences.

Rui Cordeiro a également indiqué que le Cimetière dos Prazeres rouvrira jeudi.

[Actualisé à 20h32]