La consommation d’électricité a été la plus élevée de tous les temps au 1er trimestre.

La consommation d'électricité a été la plus élevée de tous les temps au 1er trimestre.
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Portugal France

Selon les données de REN – Redes Energéticas Nacionais, on a constaté une augmentation de 2,7 % de la consommation d’électricité (1,9 % avec correction de la température et des jours ouvrables) au premier trimestre de cette année par rapport à la même période de l’année dernière.

 

Durant cette période, l’indice de productibilité hydroélectrique s’est établi à 1,42, celui de la productibilité éolienne à 1,03 et celui de la productibilité solaire à 0,78 (moyennes historiques de 1).

La production renouvelable a couvert 81 % de la consommation d’électricité, avec l’énergie hydroélectrique représentant 39 %, l’énergie éolienne 29 %, la photovoltaïque 7 % et la biomasse 5 %.

Quant à la production à partir de gaz naturel, elle a couvert 12 % de la consommation, le solde des échanges avec l’étranger fournissant les 7 % restants.

Pour le mois de mars uniquement, la consommation d’énergie électrique a augmenté de 2,8 % (1,4 % après correction des effets de température et nombre de jours ouvrables), par rapport au même mois de 2024.

La production renouvelable a fourni 88 % de la consommation d’électricité, la non-renouvelable 9 %, tandis que le solde mensuel des échanges avec l’étranger, bien que inférieur à celui des derniers mois, a fourni les 3 % restants de la consommation nationale.

En mars, mois marqué par plusieurs jours de pluie, les conditions météorologiques sont restées favorables à la production d’énergie à partir de sources renouvelables, notamment pour l’hydroélectrique qui a enregistré un indice de productibilité de 1,86 (moyenne historique de 1).

L’indice de productibilité éolienne s’est établi à 1,07, un mois au cours duquel a été atteinte la pointe maximale éolienne de toujours avec 5 078 mégawatts (MW) le 19 mars, marqué par la tempête Martinho.

Quant à l’énergie solaire, bien qu’elle continue de croître de manière significative, elle a un faible poids dans le ‘mix’ de production, ayant enregistré un indice de productibilité de 0,71.

Concernant le gaz naturel, la tendance générale à la réduction de la consommation s’est maintenue, avec une baisse de 3,7 % en glissement annuel en mars, résultant d’une chute de 4,7 % dans le segment conventionnel et d’une légère hausse de 0,3 % dans le segment de production d’énergie électrique.

À la fin du trimestre, la consommation annuelle accumulée de gaz a enregistré une légère baisse de 0,2 %, en raison d’une croissance de 20 % dans le segment de production d’énergie électrique, bien qu’une contraction de 5,7 % ait été observée dans le segment conventionnel, qui inclut les autres consommateurs.

L’approvisionnement du système national a été assuré principalement depuis le terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) de Sines, avec 76 % de la consommation nationale, bien que certains mouvements aient également été enregistrés via l’interconnexion avec l’Espagne correspondant aux 24 % restants de la consommation.

Le terminal de Sines a assuré 93 % de la consommation nationale, principalement avec du gaz provenant du Nigéria (49 % du gaz déchargé à Sines) et des États-Unis (35 %).