Le INEM a été appelé pour assister une patiente en difficulté respiratoire. Selon le communiqué de l’Institut National d’Urgence Médicale (INEM), la réponse habituelle a été apportée par l’activation d’un moyen de Support Basique de Vie et d’un moyen de Support Avancé de Vie, conformément aux procédures instituées au CODU [Centre d’Orientation des Patients Urgents].
En citant le rapport des Sapeurs-Pompiers Volontaires de Belas, l’institut précise que « l’équipe est arrivée sur les lieux à 16h15, trouvant la victime déjà en arrêt cardiorespiratoire (ACR), et a immédiatement initié des manœuvres de Support Basique de Vie avec Défibrillation Automatique Externe ».
L’institut note que le Centre d’Orientation des Patients Urgents (CODU) « a reçu un appel via le 112 à 15h52 pour assister une patiente de sexe féminin, d’environ 78 ans, rencontrant des difficultés respiratoires, et dont l’équipement de support ventilatoire non invasif avait la batterie déchargée, dans la localité d’Agualva-Cacém ».
Après l’appel d’urgence, « un triage clinique de la situation a été effectué » et la Voiture Médicale de Réanimation (VMER) de l’Hôpital de São Francisco Xavier ainsi qu’une ambulance des Sapeurs-Pompiers Volontaires de Belas ont été mobilisées à 15h57.
L’INEM indique, selon les enregistrements de l’équipe médicale de la VMER, que le véhicule « est arrivé auprès de la victime à 16h20 et a poursuivi les manœuvres de réanimation en offrant des soins de Support Avancé de Vie ».
« Selon le rapport médical, il s’agissait d’une patiente avec de multiples comorbidités, y compris une Insuffisance Respiratoire Chronique sous Ventilation Non Invasive. Malheureusement, le renversement de l’ACR n’a pas été possible, et le décès a été constaté sur place par l’Équipe Médicale de la VMER », indique le communiqué.
L’INEM réaffirme qu' »à l’arrivée des équipes, la patiente était déjà en situation d’arrêt cardiorespiratoire ».
Le Ministère de la Santé a annoncé jeudi avoir ordonné une enquête sur les circonstances du décès d’une femme septuagénaire qui était sous ventilation et qui serait décédée à cause de la panne de courant de lundi.
L’affaire de cette femme de 77 ans a été rapportée par la RTP. Dans le reportage diffusé sur la chaîne publique, la famille a déclaré que la femme, ventilée à domicile, était décédée le jour de la panne, affirmant que cette mort était due à l’absence d’énergie.
« Le Ministère de la Santé ayant pris connaissance, ce jeudi 1er mai, d’une éventuelle victime causée par la coupure de courant le 28 avril dernier, la ministre de la Santé a décidé de demander un audit à l’Inspection Générale des Activités en Santé (IGAS) pour clarifier pleinement ce cas », a précisé le ministère dans une brève note envoyée aux rédactions.
Dans le communiqué diffusé cet après-midi, l’INEM observe également qu’il a « répondu à 4 576 demandes d’aide à travers tout le territoire continental » et qu’il n’a pris connaissance du décès potentiellement lié à la coupure de courant que jeudi, à la suite du reportage de la RTP.
