Images d’étudiantes de la FEUP partagées sans consentement sur WhatsApp

Images d'étudiantes de la FEUP partagées sans consentement sur WhatsApp
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Portugal France

Des photographies et des vidéos d’étudiantes de la Faculté d’Ingénierie de l’Université de Porto (FEUP), captées sans consentement prétendument par des membres de l’Association des Étudiants (AEFEUP), ont été partagées dans un groupe WhatsApp. L’organisation a assuré, jeudi, condamner « vigoureusement tout comportement immoral et illégal », indiquant que les personnes impliquées « ont été écartées de leurs postes exécutifs respectifs, avec effet immédiat et effectif ».

« Face aux messages diffusés ces derniers jours impliquant certains membres de l’Association des Étudiants de la FEUP, il nous incombe, en tant que représentants des étudiants, de fournir les clarifications nécessaires : les membres concernés de l’AEFEUP ont été écartés de leurs postes exécutifs respectifs, avec effet immédiat et effectif », a affirmé l’association dans une publication sur Instagram.

L’AEFEUP a également indiqué que « toutes les informations » en sa possession concernant les « cas allégués seront partagées lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire qui se tiendra au début de la semaine prochaine ».

« Face à cela, en ce qui concerne l’AEFEUP, en raison de la campagne de désinformation et d’extrapolation des faits, toutes les informations seront également transmises aux autorités compétentes. L’AEFEUP condamne vigoureusement tout comportement immoral et illégal et réaffirme son engagement à éclaircir les faits », a-t-elle conclu.

L’incident s’est produit lors de la soirée anniversaire de l’AEFEUP. La direction de la FEUP a précisé que « la question est suivie avec sérieux et tous les éclaircissements doivent être adressés lors de l’Assemblée Générale de l’AEFEUP, prévue pour le début de la semaine prochaine ».

Par ailleurs, Inês Marinho, présidente de l’association Não Partilhes, a signalé sur Instagram que « plusieurs filles ont été photographiées sous les tables et, par la suite, sous les jupes ». L’activiste a expliqué que le groupe WhatsApp, composé de huit personnes, dont d’anciens membres et des membres actuels de l’association, y compris le président, existe « depuis plusieurs années ».

Un membre de l’AEFEUP a démenti au Jornal de Notícias que la capture d’images se soit faite dans ces conditions, mais a renvoyé les éclaircissements à plus tard.